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Balam Acab ‘ Wander/Wonder

Publié le 01 novembre 2011 par Heepro Music @heepro

Balam Acab ‘ Wander/WonderDans un style assez proche de Burial, mais moins oppressant, finalement son influence évidente chez Balam Acab donne quelque chose de grandiose…
Ce jeune Américain se donne à fond dans ce qui pourra d’abord sembler n’être qu’une réminiscence du travail de son compère anglais (ultra loué depuis ses deux albums sortis en 2006 et 2007, l’éponyme Burial et son successeur et actuellement toujours dernier album en date Untrue). Mais très vite on y découvre une chaleur évidente, chose totalement absente chez Burial. Non pas que ce soit un gage de qualité ou non, mais c’est plutôt une distinction très importante, ne serait-ce que pour ce qu’il en est de la personnalité de la musique de Balam Acab.
Ensuite, Wander/Wonder n’atteint pas les quarante minutes de durée, en huit titres, ce qui lui donne au final un très gros impact et nous laisse forcément sur notre faim.
Dernier point de comparaison avec l’Anglais, en tout cas pour ce qui me concerne : si j’apprécie certains titres de Burial, globalement je n’adhère pas à la globalité de ses albums, notamment son chef-d’œuvre déclaré Untrue. Certes, Balam Acab a créé lui aussi un album très homogène, néanmoins, chacun des titres se voit parfaitement intégré à son ensemble, et tous apportent autant d’impact émotionnel chez l’auditeur.
Évidemment, mon avis très tranché insinuerait que Balam Acab est un meilleur producteur que Burial. Malgré tout, ce n’est pas là mon but, car j’éprouve un très grand respect pour la musique de l’Anglais même si elle ne me fascine pas. Mais je n’ai qu’à remarquer l’influence effarante qu’il a sur les productions électroniques depuis son avènement pour m’incliner. Ainsi est né Balam Acab, qui n’est autre qu’un disciple, qu’il le veuille ou non, d’un artiste ayant révolutionné à sa façon un genre qui finalement ne s’essouffle toujours pas. Et il est assez rare que je m’extasie du travail d’un Américain, en tout cas dans ce genre musical. Comme quoi, en musique, il n’existe pas de frontières.

(in heepro.wordpress.com, le 01/11/2011)


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