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Le Grand Blond Avec Une Chaussure Noire

Publié le 01 novembre 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: comédie
Année: 1972
durée: 1h30

l'histoire: Pour tromper un collègue trop zélé, Perrache, adjoint du chef d'un service secret, choisit Perrin pour jouer à ses dépens le rôle d'un espion secret.

La critique d'Alice In Oliver:

Il ne faut pas l'oublier: Pierre Richard fait partie des grands comiques français. Et l'acteur peut se targuer d'avoir tourné avec les plus grands, s'appuyant sur plusieurs comédies cultes et de qualité.
Indéniablement, Le Grand Blond Avec Une Chaussure Noire, réalisé par Yves Robert en 1972, fait partie des grandes comédies du cinéma français.

Pour cela, le réalisateur peut compter sur un casting de rêve: Pierre Richard, Mireille Darc, Bernard Blier, Jean Rochefort, Jean Carmet, Paul Le Person, Xavier Gélin et Yves Robert lui-même ! En vérité, la grande force du Grand Blond avec une chaussure Noire est de mélanger habilement comédie et espionnage.
A partir de là, Yves Robert joue sans cesse sur le décalage entre son personnage principal, Perrin, un violoniste gentil mais maladroit, et son statut d'espion totalement usurpé.

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En effet, suite à une série de quiproquos, Perrin (Pierre Richard) est considéré comme un redoutable espion. Evidemment, il n'en est rien....
A partir de ce concept simpliste et efficace, le film d'Yves Robert accumule les gags d'anthologie, mon passage préféré étant celui où Perrin passe une nuit avec une call-girl (Mireille Darc). Quant à Pierre Richard, il livre une grande prestation comique, devenant malgré lui un homme recherché.

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En vérité, Perrin devra composer entre un nouvel amour (donc, Mireille Darc), des policiers qui le pousuivent inlassablement, une maîtresse et un mari jaloux (Jean Carmet). Yves Robert a également le mérite de se concentrer sur les autres protagonistes en présence, Bernard Blier et consors passant pour de sinistres idiots, plus candides encore que l'intéressé.
Bref, une comédie culte, servie par d'excellents dialogues.

Note: 17/20


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