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Florence + the Machine – Ceremonials [2011]

Publié le 01 novembre 2011 par Feuavolonte @Feuavolonte

Florence_Machine_CeremonialsFlorence + the Machine
Ceremonials

Island
Grande-Bretagne
Note : 7.5/10

par Marie-Ange Zibi

« I see people in the audience and it’s like we’re all in it together [...] », avait confié Florence Welch, chanteuse du groupe Florence + The Machine, au magazine Nylon plutôt dans l’année. Plus que palpable sur scène, c’est cette passion qui a permis à la chanteuse de se rallier bon nombre de fans à travers le monde. Deux ans après la sortie de leur premier album acclamé autant par la critique que par le public, les attentes étaient hautes pour ce qui est de l’arrivée du deuxième album du groupe, Ceremonials.

Sur ce second opus, Florence Welch et sa troupe reviennent en force, empruntant la même recette qui a fait de Lungs, précédent opus, un album fort en émotions et riche en compositions musicales. Un peu à la manière des Arcade Fire de ce monde, la musique de Florence + The Machine possède ce côté orchestral et envoûtant où la grandiloquence est reine. Harpes, orgues et rythmiques omniprésentes en sont les principaux hôtes. Produit par Paul Epworth (Bloc Party, Adele), Ceremonials se révèle être un album plus mélancolique et soulful, avec un côté indie néanmoins bien présent.

Tout au long des douze chansons qui composent l’album, les envolées lyriques de Florence Welch marquent par leur justesse, leur volupté et leur authenticité. L’élément frappant de cette galette se trouve dans le côté sombre qui en découle. Les compositions en soi étant plus épurées, les mélodies lourdes et ensorcelantes contribuent à plonger l’auditeur dans un univers où sorcières, démons et romance s’entrecroisent.

La pochette de l’album illustre bien ce fatras : Florence Welch fait face à un miroir, vêtue d’une robe sombre. Les yeux fermés, elle nous invite à l’introspection.

Les singles Shake It Out et What The Water Gave Me résument l’essence même des compositions. Les choeurs gospel en arrière-plan ainsi que la harpe de Tom Monger ajoutent un côté tantôt majestueux, tantôt dramatique aux deux pièces. Sur d’autres chansons comme No Light, No Light ou encore Heartlines, c’est davantage un côté pop baroque qui est mis de l’avant.

Le seul bémol de ce deuxième opus de Florence + The Machine réside dans la trop grande homogénéité des pièces en général. Des chansons qui, individuellement, sont empreintes d’une musicalité forte (exemple, la très émotive Never Let Me Go), mais qui, mises dans un tout, deviennent un amas répétitif par moment.


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