Le blog : carrefour de la pensée

En recréant l’interface de mon blog, hier, j’ai cru bon d’ajouter un onglet « Pourquoi? ». Pourquoi un blog? Je n’ai que rafistolé un peu un précédent billet pour répondre à la question. Ça me semblait important de réitérer combien le format du blog apportait à ma pensée, mais également, je ressentais un peu l’envie de me justifier, car tel que le mentionne Mlle V sur son profil Twitter, je « blogue encore même si c'est tellement 2007 ».

Le blog est au carrefour de ma pensée!

C’est un lieu virtuel, mais comme tout outil, technologique ou non, il finit par forger un peu l’esprit. Si, pour certains, le blog représente une plateforme fourre-tout, je préfère l’appeler un « carrefour de pensée ». C’est là où convergent mes références académiques, ma vie personnelle, mes lectures de chevet, mes visites d’exposition, mes voyages et mes rencontres.

N’importe quoi?

Pas tout à fait. Enfin, la première année de rédaction, peut-être. Mais au fil du temps, quelque chose s’est construit, du moins, dans ma pensée : une confrontation de toutes mes activités. À force de se côtoyer ici, sous forme d’images et de textes, elles ont fini par faire bon ménage, par se relancer mutuellement les unes les autres. Carrément, le blog est l’une des meilleure chose qui soit arrivée à ma réflexion à tous les niveaux.

Patience!

Je crois qu’il faut être patient envers les blogueurs. Ça demande du temps, orienter un blog. On y écrit librement, on explore et, à un moment donné, les bribes éparses se rassemblent (ou non) et forment une identité. Mais il faut être conscient que cette identité demeure toujours fragile, car malléable. En fait, je crois que la malléabilité de l’identité du blog est sa force. Le danger est de se cantonner à une manière de faire. On se met alors à avoir peur de déroger. Mais bloguer = déroger.

On est libre ici...