genre: horreur, épouvante
année: 1974
durée: 1h40
l'histoire: Quelque part dans le désert, un archéologue découvre une statuette satanique. Parallèlement à Istanbul, Gül, 12 ans, est atteinte d'un mal incurable. Les médecins sont impuissants. La mère de Gül fait appel à un écrivain spécialisé sur la question. Celui-ci demande alors l'aide d'un prêtre exorciste
la critique d'Alice In Oliver:
Il y avait bien longtemps que Naveton Cinéma n'avait pas chroniqué un nanar turc. Après Turkish E.T., Turkish Star Wars et Turkish Jaws, c'est au tour de Turkish Exorcist, réalisé par Metin Erkssan en 1974, de passer à la trappe !
A noter que le film est connu également sous le nom de Seytan. Pour les suicidaires, le film est disponible en plusieurs parties de sept minutes sur youtube.
Sinon, que dire ? Visiblement, Metin Erkssan semble avoir été marqué par le film de William Friedkin. Turkish Exorcist est donc un remake de L'Exorciste et n'hésite pas à reprendre la même musique.
On retrouve donc peu ou prou les mêmes éléments. L'introduction nous montre un prêtre qui effectue des fouilles archéologiques dans le désert.
Il trouve une statuette maléfique, annonciatrice du futur combat à venir.
Parallèment, aux Etats-Unis... Pardon, à Istanbul ! Une fillette, Megan McNeil... Pardon, Gül est atteinte d'une maladie incurable.
Cette dernière développe des symptômes inquiétants. Faute de budget, ce n'est pas son lit qui bouge mais uniquement son matelas !
Bah oui, faut bien composer avec les moyens du bord !
Sa mère fait alors appel à un écrivain spécialisé sur la question satanique. Ce dernier est le beau gosse turc de service.
Lui aussi a une mère très malade, tout comme le film de William Friedkin ! Sa maman décède et l'écrivain culpabilise.
Il examine Gül et doit se rendre à l'évidence: la jeune fille de 12 ans est bien possédée par le démon, voire même par Satan !
Seytan
La médecine est évidemment impuissante. Les nombreux examens neurologiques n'ont rien donné. Très vite, l'écrivain doit faire appel à un prêtre exorciste.
Les deux hommes vont alors pratiquer le rituel sur l'adolescente. Vous l'avez donc compris: Turkish Exorcist est une copie presque ligne pour ligne du film original, le talent et le pognon en moins.
On retrouve donc peu ou prou les mêmes effets tapageurs mais à la sauce turc ! Gül urine devant les invités de sa mère, insulte et frappe ceux qui l'examinent de trop près, fout un coup de genou dans les valseuses d'un hypnotiseur (scène absolument grotesque !), vomit de la purée Knorr (verte ou jaune selon les moyens du bord) et évidemment, sa tête tourne à 360 degrés.
Inutile de préciser que le film est extrêmement mauvais. Toutefois, c'est un peu moins médiocre que les productions turcs habituelles.
Turkish Exorcist n'est tout de même pas au niveau d'un Turkish Star Wars ou encore d'un Turkish E.T., mais pour les amateurs de films improbables, Seytan constitue un bon petit apéritif. Gaffe à la purée Knorr nonobstant !
Note: d'après vous ?
Note nanardeuse: 17/20
P.S.= Merci à Vince de nous avoir recommandé ce nanar turc !
Jeu de briques
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Pacman
Bubble