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Johnny English, le retour (2011) de Olivier Parker

Publié le 06 novembre 2011 par Flow

Johnny English, le retour.

(réalisé par Olivier Parker)

Bean fait du Bond.

 

 

Décidément, le CGR ce n'est plus ce que c'était. Partis pour voir Real Steal, on s'est retrouvé comme des cons devant le caissier. La séance était avancée. On demande donc Identité secrète pour se fendre la poire un bon coup. Ah il y a l'affiche sur la façade mais plus le film. Ok. Retour improbable après huit ans d'absence d'une parodie de James Bond qu'on a eu le temps d'oublier depuis.

 

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Johnny English, le pire agent secret au service de sa majesté s'est exilé après l'échec d'une mission de protection. Mais il n'en a pas fini avec sa vocation d'espion. Et alors que le monde libre est menacé par une curieuse organisation nommée Vortex, il décide de reprendre les armes.

Le premier opus ne m'a laissé qu'un souvenir très vague. Et celui-ci n'aura pas droit à un sort plus enviable tant il n'y a rien de vraiment marquant pour l'esprit. Une parodie de film d'espionnage c'est presque un lieu commun de nos jours tant les avatars de ce genre sont nombreux (de Chuck à Austin Powers). Autant dire que cette nouvelle aventure est loin de trouver une justification autre que financière. Mais ce n'est pas vraiment important alors contentons nous de parler de ce qu'on a sous les yeux. Rien de honteux en fait. Un divertissement honnête, simple voire simplet, un acteur impliqué et quelques idées ingénieuses. N'attendez rien de mieux de Johnny English, vous seriez déçu. Le scénario reste basique et conventionnel, rien de déjanté à la Very Bad Cops, il reste très sage et plan plan. C'est le seul gros reproche que je peux faire à cette œuvre ordinaire. Heureusement, deux choses permettent de «sauver» le film de l'ennui total. Certaines idées parodiques d'abord comme cette course poursuite sur les toits dans laquelle English poursuit un yamakasi d'une manière tout à fait atypique; cette tueuse à gages qui utilise son aspirateur; ou encore ces gadgets aux noms tellement farfelus qu'on se confond leur effet. De bonnes idées soutenues par le talent de l'interprète principal, Rowan Atkinson. Oh il ne se renouvelle pas mais en rejouant éternellement son personnage fétiche, Mr Bean, il s'assure notre attention et surtout notre attention. Et ce n'est déjà pas si mal.

On reste sur notre faim en ce qui concerne le délire pur mais on passe un agréable moment, vite oublié ensuite, certes, mais ce n'est pas vraiment important. Un petit film à voir si vous vous ennuyez.

Note:

pastèque commune


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