Les hommes de fer furent concoctés pour une exposition collective organisée par la Nouvelle Revue Française en 1946. Cet événement réunissait entre autres, Vian donc, mais également Elsa Triolet, Louis Aragon, Robert Desnos & Raymond Queneau.
Ce qui me fascine avant tout dans cette toile, c’est la profondeur impartie par sa perspective.
La disposition surprenante des damiers bien sûr, et les personnages en apesanteur dont certains arrivent tout juste à la surface (des petites mains dépassent dans certaines cases) m’enchantent.
Dans le désordre, elle m’évoque agréablement la grille de Tron ; les couloirs de Beetlejuice (T. Burton) ; Le roi et l’oiseau ; Dumbo, pour ces personnages ; les salons dans Tout le monde dit I love you (W. Allen) & Les maîtres du temps de Moëbius.
