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Rêve de manif

Publié le 08 novembre 2011 par Paulo Lobo
Rêve de manif

J'ai retrouvé ce vieux texte écrit dans un cahier il y a plusieurs années...
J'ai rêvé que nous étions tous invités dans le parc pour participer à un grand rassemblement pour une noble cause. Je ne me rappelle plus quelle était cette noble cause. Je me rappelle seulement que j'étais enthousiaste à l'idée de me retrouver avec tous les potes et camarades de l'école et des écoles de la ville.
On allait crier.
Un peu plus tard, nous avancions dans l'allée qui n'avait pas de nom. Nous n'émettions aucun cri.
Nous marchions tranquillement, les uns à côté des autres, et nous parlions doucement.
Il faisait une belle journée de printemps. Nous arrivâmes dans une clairière, ou bien était-ce la pelouse centrale du parc? Je ne suis plus dans mon rêve, les images sont floues.
Mais il y avait des gens qui affluaient de partout. Je me disais, c'est bien, nous sommes très nombreux.
A un moment, on a commencé à s'asseoir par terre. Moi aussi, par terre, à côté de mes amis.
Je me rappelle que j'avais mon appareil photo. Non pas le numérique crasseux, mais le vrai, que j'avais chargé de film. Et j'étais heureux à la fois de participer à un événement jeune et rebelle et de l'immortaliser sur pellicule.
Il me semble que j'avais reçu une sorte d'assignation de la part d'un journal local pour couvrir la manifestation.
Je me couchai dans l'herbe, les mains sous la tête. Il y avait beaucoup de jolies filles. Celles que je connaissais, et celles, les plus nombreuses, que je ne connaissais pas. Mais on pouvait toujours corriger ça. C'était bien d'être là, et pas ailleurs. C'est bien de faire la révolution quand il y a des jolies filles dans le coup. On a plus de coeur à l'ouvrage.
tout à coup, on entendit des voix, ou peut-être une seule voix. Quelqu'un haranguait la multitude d'étudiants et autres moussaillons rassemblés.
Puis il y eut des chansons autour de moi, dans tous les sens, des filles et des garçons avaient des rubans de fleurs autour de la tête, et ils dansaient.
Je me suis levé et j'ai commencé à tourner au milieu de la foule. Je prenais des photos, j'étais un peu dans un état second. Les photos étaient super-agréables à cueillir, c'était facile, tout le monde était gentil et beau et habillé en couleurs. Seul un imbécile pouvait rater ses clichés dans une situation de ce genre.
J'étais triste au fond de moi, heureux en surface, mais triste au fond de moi, car je savais sans le savoir que tout ça n'était qu'un rêve.
Ah, j'oubliais, il y avait aussi Amandine. Je l'aimais. Mais bon, en fait, j'aimais toutes les belles filles que je rencontrais. J'étais un peu bête.

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