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Films en cours

Par Egea

Allez, pour vous détendre après le gros billet d'hier soir, un peu de ciné. Pas mal de films qui évoquent, de près ou de loin, des sujets d'égéa :

  • Les marches du pouvoir
  • Les intouchables
  • Forces spéciales
  • L'ordre et la morale

Films en cours
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Je reprendrai la grille du Canard enchainé : « Les films qu’on peut voir cette semaine », « Les films qu’on peut voir à la rigueur » et « Les films qu’on peut ne pas voir ». Certains que j'ai vus, d'autres pas.

Les films qu'on peut voir : Les intouchables

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Vu hier soir : derrière les bons sentiments à la chaîne et les gags dus au contraste des situations, j'y vois surtout un reflet du rêve français, celui de l'égalité interclasses et donc intercommunautés. Je l'ai vu porte Maillot (clientèle BCBG de Neuilly et du XVI°) : applaudissements à la fin (aussi parce que pour une fois, il y a un personnage de riche qui est sympathique : et puis ce public a l’habitude d'applaudir au concert ou au théâtre). Ainsi, une ode à l'assimilation à la française. Plus géopolitique qu'il n'y paraît : les succès populaires sont toujours utiles pour analyser les représentations collectives.



Les films qu’on peut voir à la rigueur : Les marches du pouvoir

Films en cours

Du Georges Clooney (on ne le voit pas beaucoup, mesdames, désolé) : politique à la sauce américaine, sur des préoccupations américaines : le pouvoir des médias, la corruption mentale des conseillers de communication, l'ambition du pouvoir au mépris de toues ses valeurs. Pas mal, mais moins éblouissant que l'exercice de l'Etat : bref, une bonne machine américaine. En complément du film de Schoeller, qui doit être vu en premier (précipitez-vous y si ce n'est pas encore fait)



Les films qu’on peut ne pas voir : Forces spéciales, commentaire envoyé par RP (merci)

Films en cours

Décidément le cinéma français que j’aime par ailleurs, n’est jamais aussi mauvais que lorsqu’il tente d’imiter un cinéma d’action américain dont le thème est la guerre. Le pire est lorsqu’il se mêle d’en glorifier les acteurs. Soit on tombe dans la caricature, soit dans l’antimilitarisme puant, soit comme, et c’est cette fois-ci le cas, le poncif le plus éculé.. Tous les ingrédients y sont : Une journaliste jeune et jolie, antimilitariste, qui tombe dans de l’humanitaire basique, et qui succombe au charme d’un Benoît Magimel qui fait ce qu’il peut et qui campe un membre des forces spéciales au QI d’une huître. Un bon et bel Afghan qui se sacrifie pour sauver un village, dont les habitants sont massacrés par les méchants talibans.. Une extraction improvisée menée par des amateurs juste bons à défourailler à tout va sans souci de la gestion des munitions. D’ailleurs ils changent d’armes au gré des plans..Un magnifique noir comme chez nos amis-ricains aussi peu convaincant en commando marine mais ô combien sympathique. Une élimination progressive d’un commando perdu au Pakistan et qui rentre à pied, une horde de talibans aux fesses avec la journaliste préalablement libérée, et qui finira par sauver les deux éclopés restants.. La scène où l’amiral la prend sur son dos vaut son pesant de moutarde.. Quant à l’armée française, le patron des forces spéciales est aussi convaincant qu’un personnage de pub pour une assurance.. Allez une belle occasion ratée, qu’on se rassure, l’anonymat des FS sera préservé, on devine que ce commando est de bric et de broc, l’œil exercé aura reconnu l’insigne des commandos marine, un insigne para, et peut-être un tireur d’élite du CPA qui finit par se sacrifier, on ne comprend pas très bien pourquoi. Bref un film au ratage mémorable, allez y faire un tour, vous y verrez tout ce qu’il convient de ne pas faire lorsque l’on appartient aux Forces spéciales..



Ultime catégorie que n'utilise pas le Canard, mais moi j'ose : les films qu'on ne doit pas voir :

Quant au film de Mathieu KassovitzL’ordre et la morale”, un autre interlocuteur me dit que "c'est une imposture en faveur des indépendantistes kanaks". Je n'ai vu que la bande annonce : ça m'a fait l'effet de beaucoup de clichés, un vision moralisatrice de l'histoire, sans nuances. Un film "engagé". Bof.

O. Kempf

O. Kempf


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