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Les grands ducs (1996)

Par Littlebigxav

Film de Patrice LeconteGaff4137526087032.jpg

FRANCE, Genre: Comédie

Avec: Jean Rochefort, Philippe Noiret, Jean-Pierre Marielle, Catherine Jacob, Michel Blanc...

Musique: Angélique et Jean-Claude Nachon

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS: Eddie Carpentier est un vieil acteur de théâtre qui dans une même soirée joue trois ou quatre apparitions dans des pièces parisiennes. Victor Viallat n'est guère plus jeune et il décide d'aller voir son agent se sentant en pleine forme pour reprendre la voie de la scène théâtrale. Eddie et Victor sont de vieux amis. Chez leur agent ils apprennent qu'une pièce va partir en tournée et nécessite trois rôles. Ils partent chez le tourneur Chapiron, criblé de dette et lui mettent un marché en main: Ils font les trois rôles pour moitié prix. Chapiron accepte, mais qui fera le troisième rôle. Mais bien sûr c'est Cox...

CRITIQUE: Comédie très débridée de ce touche à tout de Patrice Leconte. Ce film sur trois vieux acteurs cabots et sans grand talent, est un tour de force. Cela aurait pu virer à la catastrophe. Il n'en est rien. D'abord le scénario co-écrit par Serge Frydman et le réalisateurest malin. Et l'histoire du sabotage d'une tournée d'une pièce de théâtre à travers les provinces de France, par le propre producteur de la tournée, maintient la tension du film. D'autre part les dialogues sont la plupart du temps savoureux et utilise souvent la technique de n'employer qu'un mot pour remplacer une phrase.  enfin la distribution est une merveille. Nos "trois as" comme ils se surnomment dans le film sont magnifiquement interprétés par Jean Rochefort, Philippe Noiret et Jean-Pierre Marielle. Mais Catherine Jacob en star de la tournée visée par le producteur véreux, et crachant des insultes du même tonneau que celles du capitaine Haddock dans Tintin, est elle aussi dans le registre du sur-jeu qui pour ce film est tout à fait ce qu'il fallait. Une musique rigolarde, un montage nerveux et le tour est joué: une des comédies les plus réussie de la fin des années 1990.

La scène d'anthologie: Cox improvise et renvoie dans le train trois acteurs venus remplacer Carpentier, Viallat et Cox lui-même. Mais pris dans l'élan de l'improvisation, il monte lui-même dans le train devant ses deux camarades attérés par tant de bêtise.

NOTE: 15/20

L'anecdote: Le film fût un échec terrible en salles. La faute à une promotion télévisée omniprésente qui tua le film dans l'oeuf! Le public avait déja trop vu nos trois grands acteurs.


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