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Bootleg is back dans les rayons de... la Fnac

Publié le 28 février 2008 par Sdc

La SACEM affirme que la Fnac vend des bootlegs.
C'est Clubic qui lève le lièvre des DVD pirates vendus dans les rayons de l'ex-agitateur culturel.
Souvenez-vous le bootleg synonyme d'enregistrement pirate.
Décidément j'y perds mon latin. Ok ce n'est pas très grave de ne plus maitriser une langue morte. Mais comprenez-moi, je ne comprends pas. Rien dans le Gaffiot de la musique, je panique.

La Fnac est dirigée par Denis Olivennes.
Ce nom raisonne comme un coup de knout poutinesque sur les doigts... Le rapport Olivennes. Le rapport qui rime avec répression totale à l'encontre des internautes qui auront le malheur de télécharger quelques morceaux de musique en mp3.
Leur dernière suggestion étant que ce soit votre fournisseur d'accès qui vous dénonce, que vous soyez privé d'internet, que vous payassiez une amende et le cout mensuel de votre abonnement à votre FAI.
Oui spécialiste je simplifie un peu... Ce qui compte c'est le fond.

Quelques citations pour la beauté des mots, de leur sens et du foutage de gueule général. Merci Clubic.

Le directeur des achats (disque et vidéo) de la Fnac à pour sa part précisé au Canard Enchainé que l'enseigne « achète 262 000 références par an et qu'elle a plus de 600 fournisseurs. Ils savent ce qu'ils vendent, ils sont responsables. C'est à eux d'être honnêtes. On ne va pas, à chaque commande, demander au fournisseur qu'il nous prouve que son produit possède toutes les autorisations. Maintenant, si quelqu'un nous prouve qu'il n'est pas légal, on le retire des rayons ».

D'autre part selon certains vendeurs Fnac : « d'autres (enseignes), comme Virgin, en vendent aussi et face à cette concurrence il n'y a pas d'autres moyens de lutter que de vendre aussi ces références ».

Nous apprenons deux choses.
Ce qui est reproché à la Fnac pourrait l'être à Virgin.
La direction des achats pourrait être au courant de ces pratiques.

Ensuite ami lecteur quelques éléments pour apprécier le contexte.
Sache par exemple qu'il y a 10/15 ans le nombre de références présentes dans les rayons de ces grandes surfaces était le double. Et que depuis pour augmenter ses marges la grande distribution culturelle a réduit le nombre de références présentes dans ses rayons pour simplifier sa gestion de stocks.
Normal quand on est gestionnaire de stock.

De surcroit un argument qui aurait tendance à accréditer la connaissance de ces pratiques par la direction des achats.
La tendance chez les 2 centrales d'achat de produits culturels (Fnac et Virgin) est à la centralisation des achats. C'est à dire que l'on achète à Paris et que le chef de rayon n'a plus le pouvoir de référencer un groupe/disque au niveau local. Et oui il est plus intéressant d'acheter une fois 500 que 10 fois 50. Quand on est sur de vendre. Ce qui arrange les majors, à moins qu'ils ne se soient mis d'accord ?? J'ai un doute soudain, problème de latin.

En tout cas il semble difficile de faire confiance à That kind of Man. Comme le titre de ce morceau de The Heavy que je file voir en concert.


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