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Conan Le Barbare

Publié le 12 novembre 2011 par Olivier Walmacq

Universal Pictures

L'histoire: Survivant au massacre de son village, élévé à la dure par ses ennemis et entraîné pour tuer, Conan est libéré par son tuteur. Dans sa quête de vengeance, il rencontrera 2 voleurs, avec qui il va s'allier...

La critique d'Alice In Oliver:

A la base, John Milius et les producteurs avaient pour projet de signer une trilogie aux aventures de Conan.
Certes, le premier film, intitulé Conan le Barbare, remportera un immense succès et lancera la carrière d'Arnold Schwarzenegger, découvert dans Pumping Iron. Malheureusement, la suite, Conan le Destructeur sera un véritable échec commercial. Le personnage de Conan sera donc abandonné par les studios hollywoodiens. Il faudra donc attendre le remake de 2011 pour revoir ce fabuleux guerrier au cinéma.

Ce premier film de John Milius est donc une adaptation assez libre des récits de Robert E. Howard. Indéniablement, John Milius est passionné par les personnages solitaires, ceux qui n'ont pas été épargnés par la vie et qui doivent faire face à un destin cruel. Conan est de ceux-là.
D'ailleurs, l'introduction du film nous présente un Conan enfant, condamné à regarder son peuple et sa famille mourir sous ses yeux.
Cette tragédie ne cessera de le poursuivre et déterminera sa quête quand il deviendra adulte.

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Le film de John Milius doit beaucoup à son atmosphère, entre heroic fantasy et aventures épiques, l'ensemble étant renforcé par la superbe musique de Basile Poledouris. En vérité, le film suit l'initiation et l'évolution de Conan. Ce dernier passera du statut d'esclave à celui de guerrier invincible.
Mais Conan n'est pas uniquement une bête sauvage assoiffée de sang et de combats. C'est aussi un jeune homme nourri par la philosophie, la quête de connaissances et recherchant à accomplir son destin.

Le succès du film repose beaucoup sur les épaules de son acteur principal, donc, Arnold Schwarzenegger, à la carrure impressionnante.
Certes, l'interprète est peu expressif mais tout à fait crédible dans la peau de ce personnage en quête de vengeance.
John Milius peut également compter sur James Earl Jones dans le rôle de Thulsa Doom, le grand méchant de service, à la fois tyrannique et paternel.

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Ensuite, le long-métrage a peu recours aux effets spéciaux et à la magie. C'est peut-être son seul point faible.
Par exemple, la séquence avec le serpent géant n'est pas vraiment mémorable. Mais ne boudons pas notre plaisir, Conan le Barbare reste un grand film épique et l'une des références absolues du genre.
En quelques mots: merci John Milius !

Note: 17/20

Conan le barbare - trailer
envoyé par enricogay. - Court métrage, documentaire et bande annonce.


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