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Cloverfield

Publié le 12 novembre 2011 par Olivier Walmacq

cloverfield

genre: science fiction
année: 2008
durée: 1h25

l'histoire: A New York, des amis organisent une fête. Hud, un ami, est chargé d'immortaliser l'événement avec son camescope. Mais une secousse violente ébranle l'immeuble. Une ombre immense se profile dans le ciel. Bientôt, la panique s'installe dans les rues de New York.

la critique d'Alice In Oliver:

Indéniablement, Cloverfield, réalisé par Matt Reeves en 2008, fait partie des plus gros buzz de la même année.
Quelques semaines avant sa sortie, plusieurs vidéos mystérieuses ont fait leur apparition sur le net, dévoilant peu de choses, si ce n'est une ville de New York en ruines, attaquée par un nouveau type de menace.

Matt Reeves est un petit malin et utilise le concept de la caméra subjective. Attention, SPOILERS ! Des amis organisent une fête.
La grande réception est filmée par une caméra vidéo. C'est d'ailleurs le premier quart d'heure du film et une façon comme une autre de présenter les différents personnages: deux frères, Robert et Jason, et leurs amies respectives (Marlena et Lily). Sincèrement, cette entrée en matière n'est guère intéressante, les anecdotes de chacun provoquant au mieux un ennui poli.

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Mais une secousse soudaine vient perturber la soirée. Une gigantesque fumée vient de submerger les rues de New York.
Très vite, la panique s'installe. Visiblement, la ville a subi une attaque. Hud va alors filmer les événements avec son camescope.
Matt Reeves et J.J. Abrams (producteur de Cloverfield) sont conscients de tenir un scénario intéressant.

Pour les deux complices, c'est une façon comme une autre de jouer la carte de la paranoïa, sur fond de terrorisme ambiant.
Mais la nouvelle menace en présence n'a rien à voir avec Al-Qaida, mais avec un monstre surgi de nulle part et ravageant tout sur son passage.
L'armée semble impuissante et la créature n'est pas seule. Des araignées monstrueuses bondissent de son corps et dévorent les habitants de la ville.

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Parabole du 11 septembre 2001 ? Indéniablement. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les décors apocalyptiques, ce ciel devenu menaçant et ces immeubles en ruines. Ensuite, le film insiste également sur la retranscription de l'événement et l'incompréhension qu'il suscite.
De ce fait, ne vous attendez pas à avoir des explications sur le monstre en présence.

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C'est paradoxalement le gros défaut de Cloverfield. Au final, Matt Reeves laisse le spectateur sur sa faim, à l'image de sa conclusion finale particulièrement frustrante. Certes, le réalisateur a le mérite de dévoiler tardivement le visage de sa créature, renforçant cette sensation de terreur et de suspense.
Malheureusement, le monstre de service n'est guère convaincant, et surtout, guère effrayant. Reste quelques séquences époustouflantes, comme l'attaque des araignées dans les bas fonds de New York.
En l'état, Cloverfield reste un film de science fiction au concept prometteur mais terriblement inexploité. Ensuite, pour le spectateur averti, il faudra prévoir quelques médicaments contre le mal de crâne, certaines scènes étant tout simplement illisibles et virevoltant dans tous les sens.

Note: 10/20


Cloverfield - Bande annonce VF


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