La campagne électorale pour les législatives est ouverte.
On peut en dire tout ce que l’on voudra, personnellement, je continuerai encore à croire ce c’est des urnes que se fera le changement! Je voterai donc le vendredi 25 novembre comme j’ai toujours voté depuis des décennies.
Bien sûr, rien n’est parfait et ce n’est en nous abstenant ou en boycottant que nous ferons avancer les choses.
Je veux encore y croire, parce que je ne veux pas que ce pays bascule dans l’inconnu. Depuis les premières élections organisées en 1963, beaucoup de choses ont changé et seule la mauvaise foi peut faire dire le contraire.
Pourtant, je ne peux me retenir de mettre des bémols! Ne serait-ce qu’au niveau des symboles!
Je veux encore croire aux bienfaits des élections, malgré…….
Malgré la nouvelle candidature du doyen de nos députés, celui qui a traversé des décennies en tant qu’élu, celui qui a connu toutes les constitutions, tous les parlements, celui qui du haut de la tribune artisanale du premier parlement se moquait de Moulay Ahmed Aloui, décédé depuis des lustres, en le traitant de “Monsieur le ministre de l’information, de l’artisanat, wa ila akhirihi……”.
J’aurais tellement voulu que Monsieur Radi cédât sa place à un jeune, au moins à un autre : cela aurait eu valeur de symbole! Le symbole du changement, du renouveau, de l’avenir!
Mais bon, il reste quand même les autres : parait-il une majorité écrasante de nouveaux candidats, qui n’ont jamais affronté les urnes!
Soit! Dont acte!
Les autres partis ont parait-il suivi ce chemin!
Pas la peine d’entrer dans le détail des programmes des partis : aucun n’est crédible et aucun ne peut ignorer les contraintes extérieures.
Il ne reste donc qu’à nous contenter de choisir les personnes, les plus compétentes, les plus intègres et les plus fiables.
A nous donc de faire le bon choix! Mais le ferons-nous?
Je veux bien y croire!