Tu regardes toujours à la fenêtre avant de te coucher car ce que tu vois dehors dans le halo du dernier réverbère est ta vie
Dans ce tableau nocturne le pré quelques buissons l’orme les frênes le chat la route où trotte parfois presque tranquille le renard
Pas grand-chose en somme mais tout ce dont pouvait sans doute rêver le pauvre gars dans les tranchées quelle chance fut la tienne de n’être pas ce pauvre gars
Ce clair de lune encadré par la fenêtre quel luxe cette fenêtre entre toi et le monde quelle chance
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Clair de lune derrière la maison (photo Christian Cottet-Emard).