David Guetta et le DJ de musique house le plus convoité de la planète. Cet homme qui est sur le point de fêter ses 44 ans a commencé à jouer à 17 ans, commençant dans un club gay des halles à Paris, sa ville natale. À cette époque, le DJ était simple employé du local, et n’avait aucun pouvoir de décision sur la musique que passait l’établissement, puisqu’il jouait les disques qui plaisaient au propriétaire. Guetta a décidé de baisser son caché et a renoncé à sa paye pour pouvoir passer les disques qu’il voulait. Sa mise lui rapporta gros et il se vit offrir de multiples opportunités.
Guetta remporta gloire et respect à Paris, c’est aujourd’hui un DJ et un producteur que s’arrachent toutes les salles de musique électronique et house les plus branchées. Son travail consiste à convertir en hit le travail des autres, telle qu’il l’a fait avec des thèmes aussi mondialement connus et écoutés sur tous les continents que I gotta feeling des The Black Eyed Peas. D’autres exemples avec des remixes de Revolver de Madonna et When love takes over de Kelly Rowland, les deux derniers ayant remporté le prix Grammy.
Une semaine courante de la vie de ce DJ parcourt plusieurs lieux du monde. Son jet privé lui permet de se rendre un jour à Las Vegas, un autre à Londres, un troisième à Ibiza pour ensuite passer un week-end de repos avant de recommencer.
La musique sonne à plein volume, et lui ; le roi de la salle, lève les bras, la bouche ouverte et les yeux hallucinés pendant que les milliers de personnes l’acclament depuis la piste de danse. Il cherche avec sa musique à émouvoir le public et à parvenir à ce que tout le monde danse.
Guetta confesse qu’il a eue beaucoup de mal à se frayer un chemin aux États-Unis, où il affirme que si l’on n’est pas américain, les portes se ferment. Mais aussi que le succès a grand-chose à voir avec le type de musique dans laquelle il s’est spécialisé lors de ses débuts dans les clubs gay. Il a découvert la musique qu’on écoutait et que l’on dansait dans les clubs gay aux États-Unis puis il a commencé à la mixer dans toutes les discothèques où il jouait. Il a progressivement incorporé ses tendances initiales de house plus commerciale, touchant un public plus large.
Chaque jeudi, il mixe à la discothèque le Pachá où l’on paye 70 € d’entrée pour intégrer la fameuse fête “Fuck me I’ m famous”. Il commença à fréquenter cette île en 1985 lorsqu’il distribuait lui-même les flyers de ses sessions. Il a enregistré neuf albums en studio en plus des sessions en discothèques. Son dernier album Nothing but the beat, est sorti à la vente le 29 août cette année. Son avant-dernier disque One Love, c’est vendu à 3,5 millions d’exemplaires et 15 millions de single. Durant sa trajectoire, il a vendu plus de 7,5 millions de disques, ce qui est un record pour un DJ. Depuis 2002, il est aussi producteur de disques, et c’est un exemple de persévérance et d’autogestion.
Ara