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Terminator

Publié le 17 novembre 2011 par Olivier Walmacq

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L'histoire: Une guerre nucléaire a éclaté entre les machines et les survivants humains. Les machines envoient alors un terminator pour tuer Sarah Connor, la mère de John Connor, le chef de la résistance, ce dernier n'étant pas encore né. La Résistance va alors envoyer un de ses lieutenants, Kyle Reese pour la protéger.

La critique d'Alice In Oliver:

Avec Terminator, réalisé en 1984, James Cameron créera l'un des tueurs les plus redoutables du cinéma: le T-800.
Doté d'un budget dérisoire, le cinéaste signe probablement l'un des meilleurs films de science fiction de ces 25 dernières années.
Dès l'introduction du film, James Cameron a le mérite de présenter les hostilités.

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Nous sommes en 2029, dans un monde plongé dans le chaos et ravagé par la guerre entre l'homme et la machine.
La planète a été en grande partie détruite par Skynet et ses robots. Mais un homme, John Connor, a mené les hommes à la victoire.
Pour Skynet, il faut donc changer le passé et envoyer un Terminator en 1984 afin d'assassiner Sarah Connor (Linda Hamilton), mère de John, ce dernier n'étant pas encore né.

De son côté, la Résistance envoie un guerrier humain, Kyle Reese, afin de protéger Sarah. L'arrivée de ces deux êtres, venus du futur, va donc avoir une incidence sur le présent, créant ainsi des paradoxes temporels.
Mais quel que soit l'issue de cette bataille, l'homme ne peut échapper à son destin. Vous l'avez donc compris: Terminator est un film particulièrement pessimiste. Ce n'est pas un hasard si la plupart des séquences se déroulent la nuit.

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Ensuite, le destin de l'humanité est déjà écrit à l'avance. Rien ni personne ne pourra empêcher la guerre nucléaire.
Certes, dit comme cela, le scénario de Terminator peut paraître assez complexe puisqu'il mélange science fiction, Apocalypse et sauts dans le passé. Pourtant, James Cameron évite de sombrer dans les explications incompréhensibles et signe un film d'action d'une rare intensité.

Certaines séquences sont à couper le souffle. Par exemple, comment ne pas citer l'arrivée et le massacre du T-800 dans un commissariat ?
Quant à Arnold Schwarzenegger, il est la figure même du Terminator: froid, redoutable, quasi invincible et indestructible.
D'ailleurs, James Cameron joue beaucoup sur le physique impressionnant de l'acteur, devenu une véritable machine à tuer.

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Certes, Schwarzy parle peu mais ses interventions se déroulent toujours dans un bain de sang. L'essence même du cinéma de Cameron se situe déjà dans cette série B: des personnages forts, une femme destinée à accomplir son destin, une histoire d'amour passionnée mais éphémère, le tout emballé dans un long-métrage nerveux, ambitieux, puissant et qui ne connaît jamais le moindre essoufflement.
Pour moi, ce premier volet reste vraiment le meilleur de la saga.

Note: 18/20


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