Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 2011
durée: 1h30
L'histoire: En 2007, le New South Wales gouvernement a soudainement abandonné un plan visant à utiliser l'eau dans les tunnels souterrains de Sydney. En 2008, suite aux rumeurs urbaines qui entourent ces tunnels, Natasha, une journaliste, a dirigé une équipe de quatre personnes dans le labyrinthe souterrain.
La critique d'Alice In Oliver:
Depuis le succès de Rec, Cloverfield et de Paranormal Activity, le documenteur revient en force au cinéma pour le meilleur mais surtout, pour le pire.
Preuve en est avec The Tunnel, réalisé par Carlo Ledesma en 2011. Visiblement, le cinéaste compte sur le buzz et la Toile pour faire connaître son film, un peu comme Oren Peli avec Paranormal Activity.
Pourtant, à l'heure où j'écris ce billet, The Tunnel n'est toujours pas sorti en France. Espérons seulement que ce film d'horreur restera dans l'anonymat.
L'affiche de The Tunnel promet un grand film d'épouvante. Visiblement, The Tunnel serait une production au suspense terrible, voire insoutenable.
Au niveau de la mise en scène, Carlo Ledesma copie son modèle, à savoir le Projet Blair Witch.
Dans un premier temps, le réalisateur nous présente ses différents protagonistes et plante le décor. En résumé, des rumeurs urbaines entourent un tunnel souterrain de Sydney. Des clochards ont disparu.
Des journalistes commencent à s'intéresser à cette affaire. C'est le cas de Natasha, qui décide de vérifier la situation sur place.
Pour cela, elle s'entoure d'une équipe de quatre personnes, dont un cameraman. Mais avant de se lancer dans l'aventure, les différents protagonistes sont interviewés. Pour le spectateur amateur de sensations fortes, il faudra patienter plus de trois quarts d'heure avant que nos héros s'engouffrent dans le tunnel maudit.
Inutile de préciser que les interviews sont totalement inintéressantes et n'apportent rien de plus au scénario.
Une fois dans le tunnel, le film sombre définitivement dans l'arnaque grossière. En résumé, on entend des cris, on voit des murs teintés de sang et de longs couloirs noirs qui ne mènent nulle part.
Oui, on verra bien une ombre s'en prendre à un pauvre clodo du coin, mais c'est à près tout ! Mais que Carlo Ledesma se rassure: The Tunnel sonne aussi creux que les deux premiers Paranormal Activity.
Note: pas question de noter ça !