Genre: horreur(interdit aux moins de 12 ans).
Durée: 1h30.
Année: 2009.
L'histoire: Un homme venant avec des amis à une course de nascars, a une prémonition: une visse du grillage se barre; une des voitures perd quelque chose; ce quelque chose va dans une roue d'une autre voiture: ce qui va alors créer un carambolage pour arriver jusqu'aux tribunes. Lui et ses amis s'en vont à temps mais la Mort compte bien finir son travail...
La critique d'Alice In Oliver:
Tant que ça rapporte du pognon, les franchises horrifiques continuent de signer des suites. On peut d'ailleurs le vérifier avec les différents épisodes de la saga Saw. Pour Destination finale, c'est peu ou prou la même logique.
En effet, la franchise connaît un vif succès, et ce, depuis le premier volet. Le deuxième parviendra même à se montrer légèrement supérieur au premier.
Un fait plutôt rare, surtout pour une suite.
Même le troisième opus, malgré un petit essoufflement, se situait dans le même état d'esprit. Toutefois, une certaine routine commençait à se faire sentir.
Les choses avaient peut-être intérêt à s'arrêter sur ce troisième épisode. Mais la mécanique étant bien huilée, David R. Ellis s'obstine, et le réalisateur a encore quelques idées mortelles à nous faire partager.
Soyons honnêtes, le début du film est vraiment impressionnant et nous entraîne dans un rallye automobile. La mort est évidemment au rendez-vous, et un groupe d'amis va alors réchapper par miracle à la catastrophe annoncée.
On prend donc les mêmes et on recommence. Le but de Destination finale 4 n'est donc pas de renouveler le genre, et c'est bien dommage.
En effet, rien de neuf au compteur et après un début épique, le film devient très vite routinier. Le seul intérêt est de se demander comment chaque protagoniste va clamser. En dehors de cela, rien de bien original sous le soleil: ce nouvel épisode est terriblement formaté. Au final, il ne se passe pas grand chose, et le scénario tient sur un timbre-poste.
Ce nouveau volet de la saga possède donc les mêmes défauts que son prédécesseur.
Mais à force de jouer sur les détails qui vont provoquer l'accident inéluctable, destination finale 4 finit par lasser, comme si la formule ne fonctionnait plus.
D'où le sentiment d'un nouvel opus totalement inutile, l'essentiel du film étant résumé dans sa bande annonce.
Destination finale 4 est donc le chapitre de trop. Malheureusement, il faut croire que les producteurs n'ont vraiment retenu la leçon: un cinquième opus est déjà annoncé
Note: 06/20
Note naveteuse: 11.5/20
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