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Drive… me crazy !

Par Klmchantrier
by Fanie

DRIVE…  ME CRAZY !

I don’t eat, I don’t sleep,
I do nothing but think of you.
I don’t eat, I don’t sleep,
I do nothing but think of you…

Je l’ai vu enfin ! Je l’attendais plus que le messie, je l’attendais presque comme le film de ma vie. Je pressentais que malgré le titre, on n’allait pas se noyer dans une superproduction pas-super-du-tout à la Hollywood chewing & fast and furious… Nicolas Winding Refn, c’est un réalisateur danois, génial, tout de même le papa de Bronson, de Pusher et j’en passe. Loin des mécaniques bien huilées… Drive est un thriller noir hypnotique !

Le héros, c’est évidemment Ryan Gosling. Alors ça m’énerve un peu, beaucoup, et carrément même que toutes les filles de la planète ouvrent leurs petits yeux de p**** énamourées pour découvrir le potentiel sexy et charismatique de cet acteur, que je vénère depuis bien longtemps. Ce n’est pas pour compter les points, mais mon petit Ryan, je l’ai rencontré depuis Danny Ballint, dans le rôle d’un jeune juif… néo-nazi, revu dans Half nelson, où il joue le rôle d’un prof ravagé par le crack, il m’a ému dans The United States of Leland, et j’ai fini par craquer avec N’oublie jamais avec Rachel Mac Adams. Sa filmographie est aussi impressionnante que son aura est grande, c’est dire ! Vous pouvez aller voir chacun de ses films, les yeux fermés. Enfin c’est un conseil vraiment poucrave, ça serait vraiment dommage, car quoiqu’il choisisse comme rôle, il l’endosse à la perfection et crève l’écran !

You keep me under your spell,
You keep me under your spell,
You keep me under your spell.

Oui, c’est vrai que dans Drive Ryan a des faux airs de ces acteurs imperturbables et mutiques, la beauté gonflée de Brando ou le silence ravageur de Steeve McQueen à la Bullit… ou même de Clint, avec son petit cure-dent, des airs à vous réveiller les hormones de votre grand-mère…

L’histoire d’un cascadeur-chauffeur qui va rencontrer une mignonnette sans défense et éliminer tous les vilains qui rôdent autour d’elle et de son enfant… un peu léger comme scénario ? L’histoire est épurée, certes, mais cela pourrait être un conte d’amour, une histoire universelle, un héros sans nom qui disparaît dans la nuit, sans passé et sans horizon. L’esthétique, elle est à chercher du côté des années 80 : la musique new-wave romantico-électro emporte le film, sans oublier ces titres roses kitchissimes… et ce blouson au scorpion, qu’il portera même tâché de sang.

Mais revenons à Ryan. Mon dieu qu’il est difficile de le quitter des yeux, même pour ciller une seule seconde, car il est d’un magnétisme à vous couper le souffle. Il parle peu, mais ses regards et sa dégaine parlent pour lui avec une telle puissance, que même de dos, on craque comme des midinettes à la pelle.

S’il faut reparler du film, on reste dans une tension perpétuelle qui ne se relâche même pas à la fin, tant elle est comme suspendue… Dans l’attente d’un baiser qui viendra, dans une scène déjà culte… (si vous voulez la revoir, allez faire un petit tour dans la playlist de la semaine), dans l’attente de résolutions des problèmes, qui viendront, ou pas, avec une violence inouïe, presque bestiale. Drive, c’est un long poème, sans longueurs, mais tout en langueur. Les scènes cultes de violence ou d’amour, on ne les compte pas. Quand la douceur et la violence se rencontrent, les plans sont d’une infinie beauté… d’une lumière presque éthérée, ou crépusculaire, et on est là, juste posé devant notre écran. Des images qui vous pénètreront et resteront en vous longtemps.


You keep me under your spell,
You keep me under your spell,
You keep me under your spell.

Eh oui, on a une envie irrationnelle de le transpercer cet écran, pour voir si par miracle on pourrait pas le prendre par la main et le suivre ce beau blond chevaleresque. L’amour courtois n’est pas loin… et on est comme sa jolie voisine, sous le charme de ce prince ténébreux. Alors il y aura toujours des vilains grincheux pour dire que ce scénario est à peine digne d’une série B, et que les dialogues sont taillés à la serpe à coups de hm hm, mais moi je répondrai seulement ceci : la magie, mon ami, ça ne s’explique pas. Retourne à ta playstation.

Et puis mention toute spéciale à Bryan Creston, dont la force dramatique a été révélée avec tellement de talent dans Breaking Bad (il faut qu’on en parle absolument), que j’aurais aimé le voir davantage.

Je me rens compte, mais il est tard, -faut que j’aille me coucher, j’ai école demain-, que c’était une ode à Ryan, pas vraiment une chronique du film. Son ombre va me hanter, je vous dis. Allez je réécoute encore une fois la BO, et j’y vais. Bonne nuit.

Drive, de Nicolas Winding Refn, avec Ryan Gosling et Carey Mulligan, Bryan Creston.

Hey!
Ya
I was wondering,You the difference between love and obsession ?
No..
And the difference between obsession and desire ?
I don’t know …
Do you think this feeling can last forever ?
You mean like forever ever
For ever ever ?
Yes
Oh God , I hope so !


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