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Opeth

Publié le 17 novembre 2011 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

Categories: Chroniques CDs

METAL PROGRESSIF - Voilà un disque qui va faire couler de l’encre. On aime ou on n’aime pas. « Opeth sont des vendus », « ils méritent d’être fouettés au sang » etc.. Ne cherchez pas la polémique chez Lords Of Rock. En ce qui me concerne, ce disque est une performance de haut vol.

opethherit Opeth
Ce disque d’Opeth est une tuerie. Ayant eu la chance de voir les fameux studios Atlantis à Stockholm, la magie de ce disque n’en n’est que plus grande. J’ai un profond respect pour le travail de Mikael Akerfield, d’une part car le bonhomme sait se renouveler, mais aussi parce que ce dernier ne reste pas à louvoyer dans ce milieu de beauf, que peut être le metal. Encore une fois, il suffit de repenser aux abrutis qui jonchaient (et jonchent encore) les fosses milieu des années 90, aux concerts de Sepultura ou de Pantera. Là aussi des coups de Smith et Wesson se perdent, croyez-moi !

Revenons-en à ce qui nous intéresse. Le groupe élabore là son album le plus intime avec un premier titre bluffant "The Devil’s Orchard" avec son fameux refrain aux allures prophétiques « God is Dead ». La suite est tout bonnement magnifique. Jugez plutôt. Batterie à peine mixée, frappe d’Axenrot extraordinaire, fine précise. Les guitares sont douces et complexes. La voix effleure l’ensemble et assène des textes avec une précision et une conviction qui remettent les pendules à l’heure. Et oui, nous sommes en 2011. Les rangos et la veste à patch qui sent la binouze sont révolus sous peins de jet d’acide dans le visage !

reviewpep Opeth

Les titres qui peuplent ce disque restent homogène avec des moments de contemplations (« Slither » « Nepenthe »). Et au programme rien moins que Monsieur Alex Acuna aux percus et à la flûte Bjorn Lindh, un expert de la question. Et on ne s’arrête pas là, le coffret est somptueux, cd et dvd avec un entretien mené par Akerfeld sur les raisons d’un disque qui renoue avec la tradition DAMNATION. L’ombre de Steven Wilson plane, mais sans pour autant verser dans le côté mélodique et popisant de l’Anglais, malgré une participation de ce dernier au sein du mixage.

Enorme, vraiment.

Je pourrai parler des pages entières sur le côté engagé de la démarche d’un disque 70’S au rayon metal, ou bien des mélanges Hammond B3, Rhodes, percus, piano, batterie en 13/7.. Ce disque m’a soufflé et même si dans notre fanzine nous n’avons par pour tradition de mettre des notes, je colle un 10/10 à cet opus. Énorme, vraiment.

Signalons encore leur présence, le vendredi 25 novembre aux Docks avec Pain Of Salvation. Mais quelle affiche !!


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