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Greenshape

Publié le 20 novembre 2011 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

Categories: Chroniques CDs

POP-FOLK - Après avoir eu une vie familiale mouvementée, une adolescence égarée, et même une carrière de boxeur amateur, Greenshape veut faire partager un peu de sa souffrance en racontant onze petites histoires de 3 min environ. Avec STORYTELLER, le français offre un album court, simple et encré dans une tradition pop-folk, proche de celle de Kristofer Astrom. L'album enregistré en Suède, s'écoute agréablement sans pour autant marquer plus que cela.

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"Storyteller" qui ouvre logiquement l'album est très pop, Greenshape accompagné du piano de Martin (pianiste surdoué) a une voix rappelant Mark Daumail (la partie masculine de Cocoon, avec qui il partage par ailleurs son label). Cette impression s'amplifie d'ailleurs en écoutant "Seed And Sand". Une voix féminine vient se greffer sur le refrain déjà très « Cocoonesque ». Bref, il manque un peu de blues dans la souffrance de l'ancien boxeur. Surtout lorsque sur la fin de la chanson, il se lance dans des « Tududududuuu »…. Evoquant des influences à fleur de peau comme les géniaux Leonard Cohen, Johnny Cash ou encore Nick Drake et Kurt Cobain, on a de quoi être déçu.

L'album continue dans la même veine avec "Pound after Pound". "Everglades" est plus folk et profonde. On préfère quand Greenshape reste dans la simplicité d'un songwriting efficace. "Feel Better" est une chanson plus musicale et mélodique, mais malheureusement trop pop, trop clichée. Le refrain est fait pour une radio mainstream passant de la musique d'ascenceur comme celle de Travis par exemple. Dommage.

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"In Your Land" aurait facilement sa place dans un film lors du moment fatidique, du tournant dramatique. Une chanson intéressante, mais gâchée par une production trop poussée (violons et orchestre). "Chloe's House" est comme sa précédante trop produite, pourquoi ne pas vouloir rester dans une simplicité plus acoustique ? "Please" sauve l'album grace à son originalité, elle nous emporte vers des paysages froids et déserts. "Overlord" continue sur la même lancée. Une chanson qui reste dans la tête et que chacun pourrait chanter au bord d'un feu de bois en hiver assis sur une peau d'ours.

A croire que Greenshape a gardé le meilleur pour la fin, "No reason" et "When" sont également des réussites. Mais pourquoi avoir fait autant attendre pour venir à l'essentiel ? On se le demande. STORYTELLER est un album agréable, un peu cliché, un peu trop doux, mais qui s'améliore définitivement sur sa fin.


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