Magazine Cinéma

Twilight 4.1: Révélation (2011) de Bill Condon

Publié le 21 novembre 2011 par Flow

Twilight 4.1: Révélation.

(réalisé par Bill Condon)

Ma fille chez les mormons.

Arf, je suis triste. Je n'ai jamais vu un seul «film» de la «saga» sur les «vampires» et les «loups-garous» de Stéphanie Meyer mais j'en avais tellement entendu du mal que j'ai décidé de payer pour voir cet opus (oui oui vous avez bien lu). C'était dans l'optique de me coucher moins con et de me fendre la poire un bon coup. Résultat, je n'ai pas ri et je suis toujours aussi con.

TWILIG-1.JPG

Résumons un peu l'histoire. Un mariage, pas d'enterrement, des atermoiements métaphysiques soporifiques, des loups-garous en SFX dégueulasses, un bébé mutant et des préceptes mormons glissés ni vu ni connu dans le «film». Un vaste programme.

C'est lent, c'est chiant, on veut du sang.

Je pensais voir un truc tellement niais que j'allais me marrer du début à la fin. Râpé. Alors oui, je partais avec un apriori négatif, ce qui j'avoue n'est pas très bon pour l'objectivité mais devant ce genre de «film», qui s'en soucie? Il ne se passe absolument rien. Pourtant, ça commençait bien dans le genre débile. Jacob, le loup, donc, reçoit un faire-part de mariage. Fou de rage, il arrache sa chemise, court dans les bois et se change en loup! Euh?????? Un loup-garou invité à un mariage se fout à poil et court dans la forêt... Je crois que je me suis trompé de salle. Ni une ni deux on enchaîne sur le vampire beau, ténébreux tout ça tout ça. C'est le moment des aveux. Il a peur que sa Bella le regarde différemment car dans sa jeunesse il a «mordu» quelques hommes......... Oui, je me demande si Stéphanie sait ce que signifie le vampire. J'ai des doutes. Étant une métaphore sexuelle, on se demande ce que ça vient foutre ici. Bella le rassure, elle s'en fout de sa vie sexuelle passée. Ouf, car nous aussi en fait. Sacré Edward, il est pas très malin quand même.

Et puis c'est presque tout. Dix minutes amusantes et après c'est chiant. Un mariage d'une demi-heure où il n'y a même pas un témoin ivre mort qui sort des dossiers gênants sur les mariés, des dialogues mièvres et convenus puis on enchaîne sur une lune de miel de la même durée où on apprend que les indigènes ont peur des vampires, que ces derniers cassent tout dans la baraque quand ils s'accouplent (quelle idée débile) et que Bella aime le cul. Si vous survivez jusque là, ils vous reste la grossesse contrariée avec la remise en question de tous les personnages: bébé pas bébé, papa pas papa, tueur pas tueur, gentils loups pas gentils loups...

Bref, je vais m'arrêter là, vous avez compris. C'est lent, c'est chiant, il n'y a aucun enjeu scénaristique fort. Pire, ce n'est même pas un nanar car ça n'a rien de drôle. Putain, mais faut du sang! On a l'impression d'observer des vampires castrés et des grosses bêtes en peluche...

Le livre des révélations.

A côté de ça, il y a des choses vraiment dérangeantes dans ce «film». Que Stéphanie Meyer ait utilisé son ouvrage à des fins prosélyte je trouve ça limite. Proposer aux adolescents une conception idyllique de l'amour passe encore mais ériger en fondements de la société le mariage, le sexe après l'union et le refus de l'avortement (encore plus quand la grossesse est à risque) est tout simplement honteux. Le pire, étant que les fans ne s'en aperçoivent pas le moins du monde. Elle me fait penser à Misfits, lorsqu'à la fin de la saison 1 une prêcheuse convertit les ados de la série de force aux préceptes religieux. Nathan sort alors un formidable discours sur la liberté de la jeunesse. Elle devrait regarder la série, ça ne lui ferait pas de mal à Steph.

Las, ce «film» n'est même pas drôle. Redondant, vide, mal interprété et mal filmé oui il l'est. Les fans devraient s'arrêter aux bouquins et boycotter cette vaste entreprise mercantile nauséabonde.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Flow 261 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines