REVIEW : Sigur Rós, Inni.

Sigur Rós

Inni

Krunk (2011)

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Les deux plus grandes joies que l’on peut ressentir en écrivant sont de dire tout le mal de son artiste le plus abhorré ou inversement tout le bien de ses idoles.

En l’occurrence ici je vais être totalement subjectif (encore une fois) en évoquant l’un des groupes que je place au Panthéon de la musique. En presque quinze ans de carrière pas une seule fausse note, pas un seul mauvais choix, une intégrité à toute épreuve, seul bémol la difficulté à voir le groupe en Live, celui ci ayant toujours préféré les climats intimistes aux gros festivals, à de très rares exceptions .

« Inni » sert un peu de palliatif, permettant aux fans de s’immerger dans l’ambiance du groupe grâce à un concert donné à l’Alexandra Palace en 2008 et filmé par Vincent Morisset .

Multi format, à la fois visuel et sonore, l’expérience sera diffusé dans de nombreux cinéma dés la fin de cette année mais également disponible sous la forme de plusieurs coffrets (DVD, Blu-ray…).

Le choix des morceaux présents sur le double CD est l’occasion pour le groupe de revenir sur l’intégralité de sa discographie (avec légèrement plus de morceaux issus de « Með suð í eyrum við spilum endalaust » ) .

Un inédit (« Lúppulagið » ) sur les quinze titres seulement mais une interprétation magistrale, parfait complément de « Heima » avec lequel on notera très peu de titres en commun.

Sigur Rós prouve qu’il est possible de devenir un des groupes les plus importants de sa génération sans faire de compromis, en respectant son public et en chantant en Islandais, ce qui on en conviendra n’est pas le cas de beaucoup de monde mais surtout le quatuor prouve une fois encore qu’il est aussi talentueux sur scène que sur album, ce qui réduit encore plus drastiquement le nombre de ses challengers .