Formé, il y a 10 ans, dans un sombre garage de Calabasas, en Californie, Incubus a depuis gravi bien des échelons. Catalogué (trop vite) groupe « néo-métal » à l’instar de Korn, Deftones et Limp Bizkit, fort est de constater que ce combo se détache allégrement des artistes sus-cités. Avec un métal fulgurant et bougrement incisif, les cinq membres d’Incubus emmenés par Brandon, percussionniste et chanteur à la voix d’or, ont eu la bonne idée d’ajouter comme base principale à leurs compositions une haute dose de funk qui fait la différence. Incubus, qui a roulé sa bosse dans le monde entier, apprécie le public français, qui lui réserve un accueil chaleureux à chacun de ses passages. Le chanteur Brandon Boyd au phrasé tantôt syncopé, tantôt haut perché, est soutenu par un bassite survolté (Ben Kenney) et sur certains morceaux, par des machines produisant toute sorte de sons étranges et futuristes. Un ensemble atypique, nourris de guitares déchaînées, de basses puissantes, de percussions explosives, d’un solide travail d’écriture ainsi que des performances vocales très insistantes de Brandon Boyd.
Le groupe était de passage au Zénith de Paris le 17 novembre, voici quelques photos de leur concert :
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Crédit Photo : Agathe Kipienne
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