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The Cursed Crusade : dans la peau d’un templier

Publié le 22 novembre 2011 par Blogjeuxvideofree

Nous revenons présentement sur The Cursed Crusade édité par les allemands de DTP Enternainment AG et développé par les frenchy de Kylotonn (à qui l’on doit notamment dans un tout autre genre ‘My Body Coach’’).
Ce jeu d’action classé PEGI 18 et sorti le 20 octobre dernier nous plonge au 12ème siècle pendant la période des croisades en incarnant un templier dénommé Denz de Bayle.

The Cursed Crusade : dans la peau d’un templier

Les templiers ont le vent en poupe, on ne nommera pas un certain Assasin’s Creed Revelations par exemple et Cursed Crusade emboite le pas. Pour ce faire, vous aurez la possibilité d’incarner trois personnages disposant d’une large panoplie d’armes mortelles (130 en tout) et de nombreux combos destructeurs pour venir a bout de centaines ennemis et découvrir des trésors. Denz de bayle se donne pour mission de retrouver son père en Terre Sainte à l’aide de son accolyte Esteban Noviembre à travers une bonne trentaine de niveaux. Malgré le potentiel qu’offre cette époque riche en évènements et autres mystères, le scénario souffre de ne pas avoir été assez creusé pour le rendre palpitant.

Le jeu nous inonde de dialogues plus ou moins futiles et longuets ainsi que de cinématiques presque omniprésentes à tord et à travers qui cassent le rythme, même s’il est possible d’appuyer sur la croix pour passer tout ceci et revenir au cœur de l’action. La encore, on regrettera une certaine linéarité dans la progression avec un concept récurrent de jeu en arène fermé. On appréciera une certaine marge de manœuvre pour évoluer quelque peu librement au sein d’une vingtaine d’environnements différents mais de manière redondante il faudra se farcir tout une flopée d’ennemi pour passer d’une zone à une autre. Ceci étant, pour faire digérer la pilule, Cursed Cruisade vous offrira la possibilité de trouver chemin faisant toutes sortes d’armes à utiliser : boucliers,glaives,masses, épées en tout genre, vous pourrez utiliser l’arme de votre choix jusqu’à ce que celle-ci finisse par se briser. Si vous souhaitez infliger plus de dégâts, selon votre équipement, vous pourrez doubler vos lames, utiliser une lance et un bouclier en même temps, une épée et une masse et détruire les armures des soldats…Une fois bien armé, vous n’aurez plus qu’à effectuer de beaux combos et finish moves (qu’on aurait aimé plus sanglants) grâce à vos points de victoire acquis en fin de chaque niveau et qui vous permettront de débloquer de nouveaux coups. Vous aurez par ailleurs la possibilité d’améliorer votre force, le port d’armures etc. grâce à ces mêmes points de victoire.

The Cursed Crusade : dans la peau d’un templier

On récapitule : 130 armes différentes, plus de 400 styles d’attaques possibles et 100 mises à morts environ. Un beau potentiel pour des combats au final pas si nerveux  au système bien perfectible avec une seule action contextuelle pour prendre l’ascendant lors d’un rapport de force qui s’avèrera vite lassante. Un peu dommage,donc, même si on appréciera de faire usage d’une arbalète, d’éliminer les ennemis à coups de carreaux dans les combats à l’arme blanche au début, par la suite le tout se montrera répétitif. On usera et abusera du mode Malédiction pour abréger la durée des combats et reprendre du poil de la bête ou détruire des portes et des balistes sans grande conviction.

The Cursed Crusade : dans la peau d’un templier

En somme, malgré une ambiance prometteuse, le synopsys de The Cursed Crusade est faiblard, les héros manquent de charisme et l’histoire de Denz et Esteban est tout compte fait assez banale. Les combats qui devraient constituer le point fort du titre manquent de patate même si les finish moves sont au rendez vous. Il ne faudra pas abuser de l’usage de la Malédiction même si celle-ci est souvent nécessaire pour détruire des obstacles. Les décors du jeu auraient mérités à être plus détaillés, plus soignés afin de traverser des environnements plus poignants. On pourra tout de même trouver son plaisir en jouant en coopératif à 2 en split screen afin de parcourir les 5 chapitres offrant une durée de vie conséquente. Plutôt bien doublé, le jeu s’offre des thèmes musicaux également très correctes. A conseiller donc à un accro du jeu d’action médieval ayant terminé les demon’s souls, skyrim et autres et n’ayant plus rien à se mettre sous la dent et qui a un certain budget vu le prix du jeu. Beaucoup d’ambition pour Kylotonn et de l’idée mais la consécration ne sera pas au rendez-vous pour cette fois.

Suite à un mouvement de grève à durée indéterminée, cet article n’a pas subi de révision et vous est livré tel quel.


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