Ah,
mes amis, je suis heureux. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas lancé dans un Shoot’em up, et je dois dire que pour le coup, je suis comblé. Je viens de découvrir Triggerheart Exelica cette
semaine, un Manic Shooter (on fera les explications de termes obscurs au fur et à mesure) de Warashi, un éditeur spécialisé dans les jeux d’Arcade, mais surtout habitué aux productions bien
moyennes (genre des jeux de Mah Jong, ou encore un jeu érotique sur Saturn).
Exelica (appelons-le par son petit nom) est sorti en arcade en 2006, et a été porté l’année suivante sur Dreamcast (une console qui aura connu une énorme longévité, bien malgré elle). Le jeu est
sorti sur le Xbox Live cette semaine, et c’est comme cela que je l’ai découvert. Il s’agit d’un Manic Shooter (expression utilisée dans le milieu de l’arcade pour désigner des jeux de tir à la
difficulté très élevée), plus précisément d’un Danmaku (en japonais : mur de balles. Concrètement, l’écran est très souvent totalement rempli des tirs ennemis, à travers lesquels le joueur doit
se frayer un chemin).
Alors
évidemment, en plein jeu, on retrouve tout de suite la patte de Warashi : des belles filles aux cheveux bleus ou roses, une production aussi sommaire que le scénario, le tout dans un shoot bien
bourrin. Le mélange est simplissime et plus que classique, mais une fois de plus, ça marche. Pour moi, du moins.
Exelica répond bêtement à tous les codes connus du danmaku classique : des tirs brillants et bien visibles, des bonus dorés à ramasser en permanence, des ennemis partout et des tirs plein
l’écran. Pour s’en sortir, on a quand même droit à une hit-box (la partie vulnérable du vaisseau) ridiculement petite, et un petit coup de slalom aide facilement à passer les situations les plus
délicates.
Exelica n’a donc rien d’un jeu exceptionnel, il est assez simple, un peu trop conventionnel et surtout pas original. Et pourtant, j’aime ce petit jeu, tout simplement parce que je ne m’étais pas
autant éclaté sur un titre du genre depuis Ikaruga (une référence du genre, un des meilleurs jeux de la Dreamcast). Parce que je retrouve ce plaisir démesuré qu’on éprouve quand on traverse les
passages les plus tendus du jeu, parce que je m’amuse vraiment en slalomant à travers les tirs, et parce que ça me manquait, un peu, aussi.
On est loin des références comme Mushihime Sama ou DoDonPachi, mais le jeu est beau, coloré, bien animé, fluide et plutôt amusant. Une petite production sympathique que vous vous devez d’essayer
si vous aimez le genre, surtout si comme moi vous n’êtes pas forcément bon mais que vous aimez les challenges un peu relevés. Mon coup de cœur du moment, jusqu’à ce que je trouve autre chose à me
mettre sous la dent.