Hier, j’ai eu l’occasion de rencontrer, à sa demande, un journaliste-écrivain français de passage au Maroc pour une série de conférences sur un sujet technique assez pointu.
La rencontre fut agréable, d’autant que la présence d’un autre blogueur y a apporté une pointe de piment fort sympathique, car étant lui-même journaliste, il connaissait parfaitement les techniques des entretiens menés par ses collègues.
Le journaliste français, désireux selon ses propres termes de “comprendre la situation actuelle au Maroc” a pu trouver, je crois, auprès de nous des réponses claires bien que forcément subjectives. Il semble qu’il ait bien saisi la “complexité” du moment historique que traverse le Maroc. Des rencontres avec d’autres personnes l’avaient déjà préparé à cela.
Pour ma part, j’ai été frappé par la fixation que se faisait ce journaliste, par ailleurs brillant débatteur, de l’influence des “révolutions arabes” sur la situation dans notre pays et de la possibilité d’une “islamisation du Maroc”.
Il s’agit là de deux clichés que l’on retrouve souvent même auprès des “experts” occidentaux qui couvrent notre région, car ils n’ont d’intérêt que pour ce qui a vocation à devenir “médiatique”.
J’ai cru comprendre que ce journaliste n’écrira pas un article sur le Maroc : je l’espère, car ce n’est surement des rencontres avec une poignée blogueurs de tendances aussi différentes soient-elles qui suffiront à l’éclairer sur le Maroc “compliqué”.