Magazine Cinéma

Mad Max 2

Publié le 24 novembre 2011 par Olivier Walmacq

Mad Max 2

L'histoire:Il n'y a plus aucune loi et intercepteurs dans le monde. Max est devenu un rodeur solitaire, voguant sur les routes. Suite à une requête, il ramène un homme agressé par un gang de barbares. Avec tout un groupe de resistants possédant du pétrôle, Max va les affronter...

La critique d'Alice In Oliver:

Suite à l'énorme succès du premier volet, le réalisateur, George Miller signe logiquement une suite deux ans après, donc, en 1981.
Dès son introduction, le cinéaste a le mérite de présenter les hostilités. Suite à la guerre et à la folie des hommes, l'humanité vit désormais dans la terreur. L'essence et le pétrole sont devenus les enjeux de la survie.

Dans ce monde de cauchemar, un homme mystérieux, Max, fait son apparition, à bord de son bolide, qui écume les routes désertiques.
Mad Max 2 fait alors une rapide allusion au premier, en brossant le portrait d'un héros torturé et à la dérive. Max a perdu sa famille, massacrée par quelques barbares. Certes, Max est un personnage désespéré, présenté comme un guerrier de la route sans aucun avenir.

Paradoxalement, il va devenir le nouvel espoir d'une communauté de résistants. Ces derniers protègent une raffinerie d'un gang de voyous.
L'histoire est donc assez classique mais se focalise davantage sur l'essence et ce qu'il représente aux yeux du monde.
Désormais, les hommes sont prêts à s'entretuer pour quelques gouttes de pétrole.

Alors que le premier film ressemblait davantage à une série B d'action (ô combien efficace !), Mad Max 2 prend définitivement la forme d'un film post-apocalyptique. Ici, l'histoire décrit une guerre entre deux clans: les barbares et une communauté de personnages qui veulent avant tout vivre en paix.
Au contact de ces résistants, Max retrouve une certaine humanité. Pour cela, le film se concentre sur les liens qui se nouent entre son héros et un jeune gosse revenu à l'état sauvage.

Certes, ce n'est pas non plus le propos essentiel du film. En vérité, Mad Max 2 pourrait se résumer à un western post-apocalyptique.
De ce fait, cette suite est plus aboutie et surtout, plus claire dans ses intentions. Pour une fois, on tient une suite supérieure au premier.
C'est suffisamment rare pour être souligné ! Au niveau des séquences d'action, Mad Max 2 délivre largement la marchandise.
La fin, en forme de course poursuite spectaculaire, est franchement impressionnante. Cette fois-ci, George Miller dispose du budget adéquat et signe un second volet brillant, violent et assez différent du premier. 
 

Note: 18/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines