Cinéma : Nuit blanche

Film de Frédéric Jardin, avec Tomer Sisley, Julien Boisselier, Joey Starr, Serge Riaboukine,  Laurent Stocker, Lizzie Brocheré, Samy Seghir, Birol Unel, Dominique Bettenfeld et Adel Bencherif

Synopsis : Un flic dérobe un gros sac de cocaïne à des trafiquants, mais il est identifié au cours de l’opération. Les truands prennent alors son fils en otage. Vincent doit faire l’échange – son fils contre le sac – dans une immense boîte de nuit tenue par les mafieux. La nuit qui commence sera la plus longue de sa vie et peut-être même la dernière.

Frédéric Jardin est un acteur, réalisateur, scénariste français. Son dernier film en tant que réalisateur et scénariste est sorti en 2002, Cravate Club. Pour Nuit Blanche, il est aussi scénariste avec Olivier Douyère et Nicolas Saada.

Vincent et Manuel, deux flics, braquent une voiture et dérobent un sac de cocaïne. Ils sont reconnus et sont bientôt poursuivis par les gangters. Vincent reçoit un coup de téléphone, son fils Thomas est pris en otage. Il sera libéré en échange de la cocaïne. Vincent se rend dans la discothèque de Marciano pour faire l’échange. Tout ne se passe pas comme prévu …

Le scénario est classique, un flic seul contre tous, des gangsters, des flics ripoux, un otage, de la drogue, et une dead line. Malgré tout, le film est efficace.  C’est un film énergique, bien ficelé, haletant. La première heure démarre particulièrement fort. Quelques scènes sont musclées, et particulièrement la scène dans la cuisine qui est incroyable. Tomer Sisley est Vincent, le flic qui se bat pour récupérer son fils. Pour le reste du casting, Joey Starr est crédible,  Serge Riaboukine et Julien Boisselier surjouent et Laurent Stocker trop rare.

Il est quand même dommage que toute l’histoire se passe dans un seul lieu, l’idée de la discothèque hyper grande avec restaurant, salle de billard, …. est bonne mais on tourne vite en rond. On suit le héros dans la boite, et on passe, re-passe, re-re-repasse aux mêmes endroits. Quelques scènes trainent en longueur. Et quelques  personnages sont comiques malgré eux, la jeune femme qui suit le héros, le ganster qui suit Joey Starr…

Nuit Blanche reste tout de même un divertissement agréable, musclé, rythmé … et Tomer Sisley est au top !