Avril 1988. Île d'Ouvéa, Nouvelle-Calédonie. Un groupe d'indépendantistes Kanaks attaque la gendarmerie de Fayaoué, tue 4 gendarmes et en enlève 30 qu'ils vont retenir en otage dans une grotte isolée sur cette toute petite île. L'État français envoie l'Armée avec 300 hommes et un véritable arsenal de guerre pour rétablir l'ordre. Entre le premier et le second tour des éléctions présidentielles, opposant François Mitterrand et son Premier ministre Jacques Chirac, le capitaine Philippe Legorjus du GIGN va passer dix jours à négocier avec les différents acteurs de ce drame, sans parvenir à éviter l'assaut final qui conduira à la mort de 19 Kanaks et de 2 militaires.
Etant donné que je n'ai pas vu ce film, et qu'en plus, je ne maitrise absolûment pas cette partie là de l'histoire française, j'ai copié/collé une très belle chronique de Larent Peha sur Ecran.large. lequel décrit ce dramatique fait, bien mieux que je n'aurait pu le faire.


///....Les errements hollywoodiens et leur bilan désastreux enfin derrière lui, Mathieu Kassovitz revient au bercail pour porter à l'écran une page sombre de notre Histoire, celle de la prise d'otages sur l'île d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie à la veille des élections présidentielles de 1988. Portant en lui ce projet depuis des années, l'auteur de La Haine démontre qu'il peut être un remarquable conteur d'histoire lorsqu'on lui laisse les coudées franches.
S'appuyant sur des éléments à charge de personnes ayant vécu le drame, à commencer par Philippe Legorjus, le capitaine du GIGN en charge des négociations entre l'Etat français et le groupe d'indépendantistes Kanaks, Kassovitz fonce bille en tête dans ce qu'il pense en son fort intérieur être la vérité absolue. Son Ordre et la morale n'est ni un documentaire ni une œuvre de propagande, c'est juste un sacré morceau de cinéma rappelant que le monsieur a un talent inouï ne demandant qu'à s'épanouir dans un milieu favorable.
Mathieu Kassovitz, Iabe Lapakas, Malik Zidi, Alexandre Steiger, Sylvie Testud