Le vendredi 25 novembre est une journée importante pour le peuple marocain : des élections législatives se sont dérouler ce jour là pour mettre en marche le nouveau processus politique né de la constitution plébiscitée le 1er juillet dernier!
Malgré les appels au boycott lancé par les partis de l’extrême gauche, par l’association Adl Wa Ishan et par un groupe de jeunes regroupés dans ce qu’il reste du mouvement du 20 Février, les élections se sont déroulées dans ce que l’on peut qualifier d’ambiance “globalement satisfaisante”.
Avant que les résultats soit connus, que peut-on dire de cette consultation?
Tout d’abord, le déroulement de la campagne a été d’une platitude alarmante qui aurait pu augurer d’une participation encore plus faible qu’en 2002, ce qui aurait été catastrophique pour la suite du processus.
Les partis, même en renouvelant leurs candidats, n’ont rien présenté de bien spécial comme programmes : mêmes promesses grandiloquentes, mêmes man que de chiffres, mêmes discours démagogiques.
A part le net où le débat a pu être animé et contradictoire, la campagne électorale a été bien norme, sans intérêt!
Même les appels au boycott ne sont pas arrivés à mobiliser grand monde : la manifestation organisée la veille du scrutin a Rabat été plus une action symbolique qu’un événement politique.
Pourtant, le taux de participation devrait tourner autour de 45 % ! Une participation “normale”, même en comparaison à d’autres pays.
Quelle signification donner à ce chiffre?
Une seule à mon avis : les marocain(e)s veulent le changement! Ils veulent que ce qui est prévu par la constitution soit mis en place! Ils veulent un gopuvernement fort, responsable, qui ne cache plus derrière le roi! Ils veulent un parlement actif, des parlementaires qui f assent bouger les choses!
Ils savent que la nouvelle constitution permet tout cela : c’est pour cela qu’ils se sont déplacés aux urnes!
Il faut attendre les résultats de cette consultation pour tirer d’autres conclusions.
On parle d’une possible victoire du P.J.D. : pourquoi pas? Du moment que le résultat sortira des urnes!
Ce sera un défi à relever par le Maroc et les marocain(e)s. Ce sont les médias occidentaux qui jouent à se faire peur en insitant lourdement sur cette victoire éventuelle.
La victoire peut aussi revenir à une formation : le défi sera aussi difficile à relever!
La crise mondiale sera la même pour tel parti ou pour un autre! Le chômage, l’éducation en crise, la santé en perdition, l’agriculture dépendant des conditions climatiques ne changeront pas du jour au lendemain selon le parti qui arrivera en tête!
Les revendications sociales ne changeront pas! Les gesticulations du mouvement du 20 février, sans constituer une donnée essentielle, se feront plus fortes si on en croit la déclaration d’un de ses leaders faites à un hebdomadaire français.
Les espérances du peuple marocain seront énormes à partir de demain!
Les partis politiques sont enfin directement face à leur responsabilité, ils n’ont plus le droit à l’erreur. Tous les partis, ceux qui gouverneront comme ceux qui seront dans l’opposition!