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Body Snatchers

Publié le 27 novembre 2011 par Olivier Walmacq

body S

genre: fantastique (interdit aux - 12 ans)
année: 1993
durée: 1h25

l'histoire: Agent pour la protection de l'nevironnement, Steve Malone débarque dans une base militaire de l'Alabama avec sa femme et ses deux enfants. Le comportement étrange des soldats alerte Malone et sa fille. Ces derniers découvrent que des extraterrestres ont pris possession de la caserne.

la critique d'Alice In Oliver:

Pas facile de passer après les deux versions réalisées respectivement par Don Siegel et Philip Kaufman, donc, L'Invasion des Profanateurs de Sépultures (1956) et L'Invasion des Profanateurs (1978).
Body Snatchers, d'Abel Ferrara, est donc le troisième film autour des extraterrerestres végétaux.

Abel Ferrara se détache nettement des précédentes oeuvres en situant son action dans une base militaire. Finie la peur du communisme !
Cette fois-ci, le cinéaste décide de miser sur une mise en scène efficace et joue la carte de la paranoïa, sur fond d'Apocalypse.
Attention, SPOILERS !

Steve Malone débarque dans une base militaire de l'Alabama avec sa femme et ses deux enfants. Très vite, sa fille, Marti découvre des choses étranges à l'intérieur du camp. Certains soldats ont un comportement suspect et forcent certains de leurs congénères à dormir.
A partir de là, Abel Ferrara décrit une invasion insidieuse. Pour s'emparer de la Terre, les aliens végétaux commencent par s'attaquer aux armes stratégiques des humains.

BODY SNATCHERS FERRARA

Pire encore, ces extraterrestres sont capables d'imiter à la perfection les corps qu'ils absorbent. Rapidement, la panique s'installe.
Pour Marti et sa petite famille, il faut absolument fuir le plus loin possible et trouver un endroit où ils pourront vivre en paix.
Malheureusement, toute la planète est déjà sous le joug des aliens.

La grande force de cette troisième version repose sur la mise en scène léchée d'Abel Ferrara. Certes, Body Snatchers reste inférieur à ses modèles.
Toutefois, ce remake reste de qualité. On regrettera parfois quelques maladresses et certains raccourcis un peu faciles.
Par exemple, quel est l'intérêt de cette amourette entre Marti et un jeune militaire ? Mais au même titre que ses prédécesseurs, Body Snatchers se veut résolument pessimiste, à l'image de sa fin, absolument terrible.
"Où veux-tu aller ? Pourquoi fuir ? Nous sommes partout !"

Note: 14/20


Body Snatchers (1993)


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