La crise grecque fragilise les banques et leur solidité est mise en doute par les agences de notation et les médias, qu’en est -il réellement et doit-on s’inquiéter ?
Une banque est déclarée en faillite lorsqu’elle ne peut plus payer ses dettes, c’est-à-dire rembourser les emprunts souscrits auprès d’autres banques ou mettre à la disposition de ses clients l’argent qu’ils ont déposé chez elle.
Plusieurs motifs peuvent conduire à une faillite : mauvais investissements (en bourse, ou auprès de pays en difficulté) ou elle est à cours de liquidités. C’est une situation relativement rare. La faillite de Lehman Brothers ne concernait pas le grand public puisqu’elle ne détenait pas de comptes pour les particuliers.
En France, les filets de sécurité économiques et politiques sont efficaces : en 2008, le fait que l’état se porte garant du secteur bancaire a permis de rassurer les clients et d’éviter les retraits massifs d’argent dans l’affolement. Le pire scénario n’a donc pas eu lieu.
Si malgré tout votre banque fait faillite, il existe un fonds de garantie des dépôts bancaires (FGD). En cas de faillite, il se substitue à la banque et assure aux clients le recouvrement des sommes placées sur les comptes chèque, livrets d’épargne et plans épargne logement à hauteur de 100 000€ par client et par banque.
Pour rester serein, ouvrez des comptes dans plusieurs banques, afin de bénéficier auprès de chacune d’une garantie de vos avoirs.