Selon Freddy dans le reportage de Lucile Gimberg, à Quilpué, au Chili, entendu sur France Inter : «Avec la banque du temps, nous nous rendons service entre voisins. Mais comme le nom l’indique, ici il n’y a pas d’échange d’argent. On paye en temps. Je donne une heure de mon temps à une voisine qui a besoin d’un service et en échange plus tard, je recevrai une heure du temps d’un autre voisin, lorsque j’aurai besoin d’un service que lui peut me rendre ».
Selon Maria Eugenia : « Il y a des professeurs qui offrent leurs services, mais aussi des gens simples qui proposent d’enlever les mauvaises herbes. Et c’est ça qui est beau. Ici, il n’y a pas de condition sociale, pas de différence. Nous sommes tous égaux. Tout le monde a besoin des autres et tout le monde est là pour les autres ».
La banque du temps est une philosophie de vie : aider et recevoir, échanger pour mieux se connaître, se faire des amis pour élargir le cercle de ses relations, augmenter ses compétences pour pouvoir être plus efficace, s'entraider pour être plus unis et mieux se comprendre...
Nées dans les années 1980 aux Etats-Unis, les banques du temps se distinguent du troc car elles permettent l’échange triangulaire. Efficace pour subsister en temps de crise, ce système existe aujourd’hui dans de nombreux pays : Chili, Japon, Angleterre, Italie… En Espagne, plus de 10 000 personnes y participeraient.
On peut relire ce reportage de l'émission "Ailleurs" sur le site franceinter.fr