The Dukes est un groupe de rock composé de Shanka, Greg Jacks, Steven Galtera et de Gaspard Murphy.
Leur premier album intitulé Victory sortira le 5 décembre prochain et nous aurons bien sûr l’occasion de vous le chroniquer. En attendant, pour mieux faire connaissance avec le groupe et son origine, nous vous proposons l’interview que Shanka nous a accordée il y a quelques jours.
Bonne lecture,
Bonjour Shanka,
Vous êtes, avec Greg Jacks, l’un des fondateurs du groupe The Dukes. Pouvez-vous nous dire comment est née cette idée ?
Greg et moi nous connaissions bien, puisque nous avons joué ensemble dans No One is Innocent pendant 2 ans. 150 concerts, ça soude ! On a tout simplement décidé de se lancer dans l’aventure The Dukes en janvier 2010, sur un coup de tête. J’avais déjà pas mal de titres, ça nous a pris deux mois d’arrangement et de composition avant de partir pour la Suède où nous avons fait la majorité des prises. En effet, l’un des éléments déclencheurs du projet a été ma rencontre avec Magnus Lindberg, batteur et producteur de Cult of Luna, lors de leur dernière tournée française : lui et moi avions grandement envie de travailler ensemble sur un projet… Ce fut les Dukes !
Vous avez ensuite été rejoints par Gaspard Murphy et Steven Galtera, comment ont-ils entendu parler du projet ? Les connaissiez-vous déjà avant de jouer ensemble ?
Gaspard (fils du chanteur américain Elliott Murphy) fut mon élève en guitare pendant quelque temps, mais comme le loulou est très doué j’avais arrêté de lui donner des cours depuis longtemps quand il a intégré les Dukes ! Cela faisait longtemps que j’avais envie de l’intégrer à un projet, ce fut l’occasion rêvée. Steven est un ami de longue date de Greg, ils avaient notamment joué ensemble au sein du groupe Daddy Long Legs… On est une petite famille en quelque sorte !
Comment s’est fait la création des morceaux en étant à 4 dans le groupe ?
En général, j’amène la matière première et on finalise ensemble. Chacun des membres étant très pro et la direction musicale étant assez affirmée, il n’est pas difficile de s’entendre, les questions d’ego sont bannies dès le départ ! J’ai pour politique de ne jamais refuser une bonne idée si elle est cohérente avec le projet…
Votre 1er album, Victory, est déjà terminé, il sortira le 5 dans les bacs, comment vous sentez-vous durant cette période d’attente ?
Comme un jeune papa qui attend l’accouchement de sa chérie… Content et stressé à la fois ! Les premières chroniques arrivent, et c’est un grand moment de voir comment est perçu le fruit de 2 ans de travail en studio et sur la route. Mais je t’avouerai que je pense beaucoup au 2ème album en ce moment, j’ai déjà une quinzaine de titres sur le billard. La meilleure manière de ne pas stresser, c’est d’aller de l’avant ! La tournée que l’on vient de faire en Europe nous a beaucoup appris sur le type de morceaux qui font la force du groupe, c’est pour cela que c’est assez excitant de composer dès le retour…
Le fait qu’une sortie américaine soit déjà programmée, est-ce que ça fait un peu « peur » ou au contraire est-ce déjà la consécration avant la sortie ?
C’est un territoire comme un autre… Si ce n’est que c’est un peu plus compliqué pour y aller, c’est tout ! Je connais très bien les USA et il y a deux Américains dans le groupe, ce qui désacralise un peu la chose. Pour un groupe comme nous qui ne s’inscrit pas dans une hype, c’est essentiel de s’internationaliser pour étendre ses possibilités !
En attendant vous êtes actuellement sur les routes d’Europe en première partie de The Subways, comment se passe la rencontre avec le public ?
Franchement, l’accueil est incroyable. Habitué du public français un peu réservé, j’ai eu un choc en voyant l’enthousiasme du public allemand, belge, suédois… Ca fait vraiment chaud au cœur et c’est super encourageant pour nous. D’autant plus qu’on avait la pression, The Subways étant un excellent groupe en live, qui retourne toutes les salles dans lesquelles il passe… C’est une des meilleures expériences de tournée que j’ai eue dans ma vie jusqu’à présent !
J’ai écouté l’album, les morceaux sont vraiment très rock, sont-ils réorchestrés différemment pour la scène ?
Pas vraiment, si ce n’est qu’on pousse le volume ! Le passage de l’album au live a été très naturel, c’est l’avantage de faire des chansons avant tout… En acoustique, en électrique, peu importe : ça marche toujours ! Un stage manager allemand m’a vraiment fait plaisir en me disant qu’il retrouvait dans notre performance live quelque chose des Stooges… C’est ce que je cherche sur scène : le RAW FUCKING POWER !!
Pour déjà donner envie au public d’aller vous voir sur scène lors de vos prochains passages en France, pouvez-nous dire à quoi ressemble un concert de The Dukes en quelques mots ?
De la puissance, du sourire, de la sueur. Il n’est pas rare que je finisse au plafond…
Vous faites partie également du groupe No One Is Innocent, est-ce que cette aventure signifie un recul avec le groupe ou une pause ?
Pas du tout, c’est un projet à part entière qui mobilise toute notre attention mais je reste fidèle à la bande des No One ! Quand on est organisé et bosseur, tout devient possible…
Le Mediateaseur remercie encore The Dukes par l’intermédiaire de Shanka. Nous espérons vous avoir donné envie de découvrir l’album du groupe dont nous parlerons la semaine prochaine.