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Selon Bob Swanson, Manuvie est coincée dans la spirale de la mort!

Publié le 30 novembre 2011 par Fabien Major @fabienmajor

De passage au Québec, le gestionnaire étoile de Cambridge Advisors de Boston n’est pas surpris que Manuvie se finance à nouveau par l’émission d’actions. En 2009, elle a commis LA gaffe qui l’a entraîné par la suite dans la spirale de la mort. « Aux États-Unis, lorsqu’une société a besoin de capitaux, que fait-elle? Elle coupe son dividende. Au Canada, voit-on ça? Jamais! Encore moins dans le secteur financier. Après avoir touché à son dividende, le titre a été plumé et ne remonte plus. »

Lorsque les marchés sont agités, Bob Swanson et bien d’autres gestionnaires institutionnels RECHERCHENT des sociétés à dividendes qui le maintiennent ou mieux… l’augmentent! En 2009, en coupant de moitié son dividende,Manuvie a fait une erreur impardonnable qui la stigmatise pour longtemps. Elle se voit condamnée à émettre de nouvelles actions et dilue les participations des actionnaires existants. Comment déplaire à tous? En cherchant à plaire à tout l’monde!

Selon Bob Swanson, Manuvie est coincée dans la spirale de la mort!

Un autre transfuge de Fidelity

Selon Bob Swanson, Manuvie est coincée dans la spirale de la mort!

Bob Swanson et Stephen Groff de Cambridge Advisors

Récemment, Swanson dirigeait l’équipe canadienne des investissements de Fidelity Investment. Il collectionnait les prix Lipper. Mais pourquoi quitter la plus grande société financière au monde pour une « boutique » de Boston?

« Je répondrais plutôt à la question, pourquoi j’ai rejoint l’équipe de Cambridge Advisors? J’y retrouve, mon bon ami Alan Radlo, un des meilleurs gestionnaires et Brandon Snow, un des plus prometteurs jeunes gestionnaires. Je les connais bien et j’intègre une firme ayant une philosophie qui me rejoint davantage.

Nous visons des rendements ABSOLUS. Se comparer au TSX c’est bien beau, mais pour les clients faire -6% quand les indices font -10%, ce n’est pas plus intéressant. Les gens nous confient leurs économies avec l’instruction première de NE PAS EN PERDRE!»

Avec Cambridge, Swanson a toute la latitude qu’il espère pour couvrir les risques. Couverture de devises, options de ventes ou d’achats sur indices, faire monter la liquidité à 25% si ça lui chante… et par-dessus tout, la rapidité d’exécution des décisions qu’une petite firme peut s’offrir. Ajoutez la machine de marketing de CI, et vous avez devant vous un financier dynamique «avec le couteau entre les dents»!

C’est bien ça qui m’a sauté aux yeux; Swanson est en grande forme. Tout sourire et excité comme un gamin! Accueilli comme un Sidney Crosby de retour au jeu, CI lui fait faire la grande tournée des conseillers et planificateurs. Tout un changement de culture. Chez Fidelity, on avait l’habitude de le camoufler.


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