Mercredi dernier, dans Le Parisien, le président de la société française de transfusion sanguine s’inquiétait de la volonté présumée du ministère de la santé d’importer du sang, faute de stocks suffisants.
La veille, l’Invs dévoilait une étude sur l’accès au don du sang des gays bien peu convaincante dans lequel il avouait « la difficulté d’estimer le réel impact de la levée de l’interdiction » tout en reconnaissant – enfin ? - les limites de l’interdiction actuelle avec le détournement de la mesure.
Il serait enfin temps qu’on sorte de l’hypocrisie : l’Espagne et l’Italie n’ont pas d’interdiction spécifique de donner leur sang faite au gays. Et il n’y pas eu de problèmes !
Au contraire, ces deux pays pour éviter toute discrimination et assurer la sécurité transfusionnelle ont exclu hétéros ou homos pendant 4 mois (Italie) ou 6 mois (Espagne) en cas de changement de partenaire ou de multi partenariat. Et cela depuis 2001, c'est-à-dire depuis 10 ans, sans que cela n’ait posé le moindre problème.
Il serait donc temps quela Francesuive enfin cette voie de bon sens qui, tout en assurant une sécurité maximum pour le receveur, ne discrimine pas une partie de la population. En cette période de pénurie de sang, cette levée de l’interdiction devient urgente !