Le chef de gouvernement désigné est entré en discussion avec les différents partis pour la formation de la prochaine équipe gouvernementale.
La procédure est normale et logique : mais les prémices de ces discussion commencent déjà à nous faire craindre le pire.
La combinaison la plus politiquement viable et surtout le plus proche de la réalité politique de ce pays serait une coalition entre le P.J.D. et la Koutla, avec une opposition libérale regroupée autour de l’A.P.D.
La majorité ainsi formée serait formée d’un premier bloc conservateur et traditionnel et d’un second bloc moderniste, étant entendu que les deux blocs ont en commun de n’être en rien entachés du qualificatif de partis “administratifs”, ou partis cocotte-minutes” ou de toute autre malveillance de ce genre.
La majorité serait donc auto-protogée par deux garde-fous qui servirait d’antidérapage mutuel, soit vers une glissement trop à droite soit vers une tendance teintée de faux socialisme. La société civile serait ainsi rassurée et nos partenaires étrangers le seraient également .
L’opposition, groupée autour d’un R.N.I. leader d’un libéralisme pur et dur, tentera de défendre ses idées et ses méthodes de manière groupée et homogène!
Toute autre combinaison relèverait à mon sens des “combinazioni” italiennes : ces espèces de coalitions à l’emporte-pièces, ou plutôt à l’emporte-voix!
La crédibilité du prochain gouvernement est essentielle aux yeux du peuple : les marocain(e)s attendent un gouvernement homogène et fort qui puisse assumer sa responsabilité.
Si l’on commence à envisager des rafistolages, autant dire tout de suite que ce que nous avons connu ces derniers mois n’aura servi à rien et que le champs est ouvert à toutes les dérives!
Alors, messieurs, prenez vos responsabilités!