[Critique] The Lady

Découvrez ma critique.

Film réalisé par Luc Besson avec Michelle Yeoh et David Thewlis dans les rôles principaux.

Inspiré de la vie de l'histoire d' Aung San Suu Kyi, politicienne Birmane.

Sorti le 30 Novembre.

Synopsis: "The Lady" est une histoire d’amour hors du commun, celle d’un homme, Michael Aris, et surtout d’une femme d’exception, Aung San Suu Kyi, qui sacrifiera son bonheur personnel pour celui de son peuple. Rien pourtant ne fera vaciller l’amour infini qui lie ces deux êtres, pas même la séparation, l’absence, l’isolement et l’inhumanité d’une junte politique toujours en place en Birmanie. "The Lady" est aussi l’histoire d’une femme devenue l’un des symboles contemporains de la lutte pour la démocratie.

Mon avis:

Un début puissant, un milieu plus lent et une fin qui repart en puissance. Voilà comment je décrirais le nouveau film de Luc Besson.

Tout d’abord, une très bonne interprétation de Michelle Yeoh, vraiment bluffante et David Thewlis qui tient 2 rôles !

Le film commence très fort avec de superbes plans de la Birmanie, accompagnée par une belle musique composée par Eric Serra.
Dès le début, on est plongé dans l'action, dans a violence et en même temps dans le calme que dégageait Aung San, père de Aung San Suu Kyi.
La première partie du film est certainement la plus captivante et la plus forte. On assiste à la naissance de la femme que l'on connait aujourd'hui. On découvre son histoire et pour la première fois on prend conscience de la dureté de la situation dans laquelle le pays se trouvait alors. On suit la montée de ce symbole pour la démocratie. Le rythme s’accélère à chaque tract, chaque discours et arrestation.

La 2ème partie du film est plus calme, pour ne pas dire molle mais ce n'est absolument pas la faute du réalisateur, ce sont les tristes événements qui l'ont voulu.
Cette partie tranche complètement avec la première mais on y retrouve quand même des passages forts : lorsqu'elle reçoit le Prix Nobel de la Paix, une scène comique et touchante avec la "musique".
C'est dans cette partie que l'on peut voir l'histoire d'amour entre Aung San Suu Kyi et son mari Michael Aris, histoire que Luc Besson a choisi avant tout de montrer. Et pourtant je n'ai pas été très réceptive à cela. On salue bien évidement l'attitude de son époux qui a sacrifié sa vie d'homme et de mari pour que sa femme accomplisse le rêve qu'ils portent tous les deux. Sa maladie et ces conséquences sont tristes mais ça ne m'a pas touché de la manière je pense que cela aurait du...

La dernière partie, soit la fin du film, reprend du poil de la bête en se terminant avec une scène très symbolique, selon moi. Et puis le générique arrive et on se dit : Oh non !"

Au final, il y a du très bon, du bon et du moins bon dans The Lady.
Du très bon avec le début et son casting bluffant.
Du bon avec la musique que l'on peut écouter chez soi pour revivre le film.
Mais du moins bon avec le scénario. Luc Besson s'est attaché à l'histoire d'amour et ce n'est vraiment pas ça que je retiendrais. Le film a commencé en trombe avec le combat de cette femme et j'ai trouvé une phrase du réalisateur qui veut tout dire :

'Au fond, le film a moins d'importance qu'elle. Aung San Suu Kyi est le symbole de tous ceux qui se sont battus pour la démocratie (...)."

La puissance et le courage de cette femme et de tous ces gens qui ont lutté et qui luttent encore pour la démocratie. Voilà ce que je retiendrais avant tout.

Et dans le très mauvais du film (bah oui quand même !), un effet spécial à la fin qui est vraiment très très vilain !
Mais à part ce petit détail, j'ai passé un très bon moment.

Ma note: 3/5