Par Bernard Vassor
Avant de s'attaquer au Pont au Change, dans sa manie de la ligne droite, Haussmann reconstruisit ce pont qui fut baptisé Saint-Michel et donna ensuite son nom au boulevard Sébastopol rive-gauche. Dans la foulée, la rue de la Barillerie fut remplacée par le boulevard du Palais. Toutes les rues adjacentes subirent le même sort.
Le XI° arrondissement :
A gauche sur la gravure, dans le XI° arrondissement, perpendiculairement au quai des Orfèvres, se touvait la rue Sainte-Anne, la rue de Nazareth et la rue de Jérusalem où étaient situés le Palais de Justice, la SainteChapelle, la préfecture de Police, la Cour des Comptes, l'Etat-Major des Sapeurs-Pompiers, la résidence du commissaire de Police, l'hôtel Lamoignon et le Dépôt près la Precture. Des statistiques d'avant 1850 indiquent qu'il y avait 6 rues, 200 maisons et 3500 habitants. Seule la rue du (de) Harley a été épargnée.
L'incendie de la préfecture à la fin de la Commune de Paris, et sa reconstruction ont terminé de faire disparaitre ce quartier.
Le IX° arrondissement :
Quartier de la Cité
Situé entre la rue de la Barillerie (boulevard du Palais aujourd'hui) et la pointe de l'île de la Cité, le quartier de cet arrondissement plus que tout autre eut à subir les plus grandes transformations, dues d'abord au "baron" Haussmann, puis, à la reconstruction de la préfectuere de Police.
La rue de la Barillerie prenait fin, avant le Pont-au-Change au quai "des Morfondus" (quai de l'Horloge) et du Quai Desaix après le Marché-aux-fleurs. Au départ, du pont Saint-Michel le quai du Marché où se trouvait en contrebas la Morgue; celle-là même où fut déposé le corps de Gérard de Nerval. Juste en face, la seule boite auxlettres du quartier. Plus loin perpendiculairement, la rue de la Calandre et la rue de la Vieille Draperie, toutes deux coupées par la rue Aux Fèves et son "Lapin-Blanc" sorti tout droit de l'imagination d'Eugène Sue. Si bien qu'un propriètaire de cette voix nommé Maurras, fit naître un café avec un décor et une enseigne factice qui n'eut qu'une brève existence.
Face au Palais de justice une place en demi-lune comme la place Pigalle, était entourée de cafés et du Bal du Prado, fréquenté par las plus célèbres danseuses de Chahut et de Can-can.
Les mêmes statistique que pour le onzième arrondissement indiquent qu'il existait 32 rues, 450 maisons, 11600 habitants. On pouvait dénombrer une douzaine de cafés et restaurants, sans compter les marchandds de vin que l'on trouvait presque à chaque coin de rue.
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/01/...
Et, comme aurait dit Eugène Sue : A suivre......
Vous pouvez aussi consulter le site de Jean-Pierre Galvan qui a consacré plusieurs dizaines d'année à Eugène Sue
Jean-Pierre Galvan