Syd Matters live au Bad Bonn

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REVIEW – Samedi 3 décembre, il pleut des cordes dans la nuit noire, la route est longue jusqu’au Bad Bonn. Enfin, au bout du chemin, une lumière ! Il fait bon arriver dans le club fribourgeois, l’ambiance est toujours chaleureuse et alternative.

Deux musiciens font les derniers réglages, les dernières retouches avant de monter sur scène. Ce sont les américains de She Keeps Bees, un duo batterie / guitare très à la mode dans la lignée des Whites Stripes. Lorsque le blues et le rock n’roll se marient pour le meilleur et que le meilleur.  Le duo originaire de New-York a sorti cette année son troisième album DIG ON. Le Bad Bonn a eu l’excellente idée de les faire venir et le public présent s’est régalé. La front-woman Jessica Larrabee avec sa gratte et son incroyable voix a assuré l’essentiel.

C’est ensuite au tour de Syd Matters de prendre place sur la petite scène. Syd Matters, c’est avant tout Jonathan Morali. Toutefois, les musiciens qui l’accompagnent ne font pas que de la figuration. Rémi Alexandre et Olivier Marguerit, autant à l’aise l’un que l’autre derrière le clavier, la guitare et la flûte traversière, sont impressionnants. Les grosses guitares de la première partie font la place à un set plus acoustique. L’univers artistique de Syd Matters est plus folk, avec toujours ces nappes électro-synthétiques, très aériennes. La set-list fit la part belle au dernier disque BROTHEROCEAN dont les magnifiques "Wolfmother" et "Hi-Life". Pour notre part, un des meilleurs moments du concert est sans doute "Cloud Flakes" (GHOST DAYS 2008) où les voix des musiciens forment un tout et donne un côté cérémonial à la chanson.
Jonathan Morali semble tout content d’avoir appris un nouveau mot dans son répertoire… « rurirachli », il ne reste plus qu’à le placer dans un prochain tube ! Et en parlant de tube, c’est naturellement après les deux rappels que "Black & White Eyes" vint clore le concert.