This is not the end, my friend

Peut-on se sentir heureux alors que le monde entier s'écroule? Je précise: je n'ai pas écouté les nouvelles toute la journée durant et j'ai pu concentrer mon esprit, non pas sur tout ce que n'ai pas ou tout ce que je ne suis pas, mais sur les bons aspects de ma vie. Je l'admets, cette posture peut sembler quelque peu égocentrique. Mais j'y trouve aussi un moyen pour me sentir de bonne humeur et en faire profiter les gens autour de moi. Car j'aime être en paix avec tous ceux et celles qui m'entourent. Peace and love, quoi, telle est ma nature rêvée.
Voilà, c'était ma première notation du moment. Mon week-end: vous voulez savoir comment s'est déroulé mon week-end? Non! Et bien, tant pis, je passe à autre chose, je ne vous dirai pas comment, samedi soir, j'ai poursuivi la lecture du roman 'Incidences' de Philippe Djian jusqu'à 3 heures du matin, pour arriver à sa dernière ligne. Je ne vous dirai combien j'ai aimé le style, le rythme, l'humour. Je ne vous raconterai pas non plus la vision de la magnifique belle inconnue ce matin  en face de moi dans le bus. Comme si Nathalie Wood elle-même surgissait devant moi dans un film de Nicholas Ray. Je sais, tout ce que je vous dis là vous est parfaitement égal, vous avez autre chose à faire que perdre du temps dans des badinages badigeonnés à la hâte sur ce mur décati. Je continue, malgré vous, manier les mots en français sur ce mode improvisé est un exercice qui me fait du bien, je me sens moins seul, plus libre... En plus, je fais l'économie d'un divan et d'une psychiatre!