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Les menottes et le radiateur - Alexandra LAPIERRE

Par Liliba

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Un petit livre délicieux qui m'a fait bien rire !

Menottes et radiateur... avec des talons rouge en plus (les "fuck-me shoes"), hum ! Nous voici prêtes à fantasmer ! Tout de suite, on imagine quelque scène d'amour scabreuse, un peu chaude, où la donzelle subirait les assauts fougueux d'un amant ardent... Et on se trompe de peu, avec l’humour en plus puisque cette histoire sympathique est bien troussée et vraiment drôle du début à la fin.

Notre imaginaire est prêt à se laisser embarquer dès les premières pages, quand nous découvrons la correspondance entre Suzie et Valentine, deux amies séparées par les obligations de leur travail respectif mais qui continuent à se raconter leur vie, et notamment leur vie amoureuse. Nous n’avons que les lettres de Suzie, sauf quelques mails de Valentine à la fin de l’aventure (la mésaventure, devrais-je dire).

Donc Suzie, jeune et jolie française exilée à Rome raconte à son amie sa vie amoureuse, bien plate sur le moment, puisque sa relation avec son Anglais semble ne jamais devoir décoller et qu’elle se demande vraiment si elle ne devrait pas tenter sa chance ailleurs.

"Maintenant, avec l'Anglais, j'ai trois solutions.

Soit je continue de lui mendier des élans, du feu, des flammes, un enthousiasme qui, de sa part, ne viendra pas.

Soit je cesse de le voir.

Soit je poursuis notre liaison à son rythme d'escargot, en m'éprenant d'autres prétendants.

Le malheur, c'est que les autres ne me plaisent pas et que, si je me laissais aller à mes élans à moi, le rythme des amours britaniques deviendrait frénétique. Des cris, de la fureur, un peu de passion, que diable ! J'attache ce poisson froid au radiateur, je le saoûle de force, et je le saute jusqu'à plus soif..."

Elle rencontre à un dîner quelques hommes plus âgés qui la courtisent, se retrouve embringuée dans des invitations à dîner qui ne la passionnent pas mais découvre finalement que cet intérêt qu’elle suscite pourrait être un bon stimulant pour l’Anglais de ses rêves, qui deviendrait jaloux et du coup ne pourrait plus se passer d’elle (coup classique !). Une discussion lors de l'un de ces dîners s'enflamme au sujet d'un homme qui aurait attaché son amante au radiateur pour ne pas la laisser repartir et chacun y va de son avis (et de ses fantasmes). Quand Suzy quelques temps plus tard reçoit une enveloppe contenant des menottes et l'adresse du palace le plus luxueux des environs de Rome, elle ne doute pas un instant que son Anglais réagit enfin à ses avances...

Mais comme dans la fable, « tel est pris qui croyait prendre », et Suzie se trouvera vite dépassée par les évènements qu’elle croit pourtant maîtriser à la perfection. Rien de bien grave si ce n’est un énorme éclat de rire pour moi quand j’ai découvert le pot au rose, et de jolis souvenirs pour cette jeune femme, qu’elle ne sera pas prête d’oublier !

Une réussite de la part de l’auteur de ne jamais sombrer dans la vulgarité ou le coté graveleux, et de nous partager avec humour cette histoire, sans non plus tomber dans un coté trop kitch ou gnangnan. Amusant et détendant !

Un roman prêté par Noukette, et lu également par Sandrine, Lasardine...

Le site de Alexandra Lapierre.

Noukette se propose de prêter à celle (ou celui !) qui voudra ce roman rigolo,

contactez-moi si vous le voulez, pour que je vous l'envoie.

P1130239

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ah ah !

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