Magazine Cinéma

Resident Evil Extinction

Publié le 06 décembre 2011 par Olivier Walmacq

Affiche de 'Resident Evil Extinction'

L'histoire: Alice se retrouve dans le Nevada, avec une bande de survivants. Ils vont essayer d'atteindre la base d'Umbrella Corporation...

La critique d'Alice In Oliver:

Succès oblige, la saga Resident Evil se poursuit sous la coupe d'un nouveau réalisateur, Russell Mulcahy, un très gros tâcheron, responsable de nombreuses inepties. Les fans lui en voudront longtemps pour avoir signé Highlander 2 Le Retour, avec Nanar Lambert.
Le cinéaste est donc appelé à la rescousse pour réaliser Resident Evil Extinction, troisième volet des aventures peu passionnantes d'Alice (Milla Jovovitch).

Pour ce troisième opus, Paul Anderson est également de la partie et sévit à la production. En même temps, Paul Anderson reste le spécialiste malheureux des adaptations de jeux vidéos au cinéma.
Pour mémoire, le réalisateur a déjà signé Mortal Kombat et le premier Resident Evil. Pourtant, même si les deux premiers opus ont bien fonctionné dans les salles obscures et/ou par l'intermédiaire de la vidéo, les fans du matériel original n'ont guère été convaincus.

Ensuite, le second chapitre, Resident Evil Apocalypse a été unanimement hué par la presse cinéma et les amoureux de la première heure.
Il est donc temps que la saga se reprenne. Avec Resident Evil Extinction, Russell Mulcahy et Paul Anderson situent essentiellement l'action dans le désert. Désormais, le monde est en ruines, et seuls, quelques survivants subsistent.

Le scénario tente alors de décrire un univers post-apocalyptique, qui n'est pas sans rappeler celui de Mad Max 2.
Malheureusement, la comparaison s'arrête bien là. Si Resident Evil Extinction est légèrement au-dessus de ses prédécesseurs, ce troisième opus n'en reste pas moins une production terriblement hollywoodienne.
Comprenez par là que cette nouvelle aventure ne surprend jamais et souffre d'une réalisation clippesque et tapageuse, digne de l'ami Mulcahy.

Certes, Resident Evil Extinction remplit le cahier des charges et se suit avec un ennui poli, l'intrigue étant bien trop prévisible pour réellement surprendre. Pire encore, le cinéaste vient renifler du côté des Oiseaux d'Alfred Hitchcock, avec des corbeaux infectés et particulièrement voraces.
Hélas, Russell Mulcahy n'est pas le maître du suspense, loin de là ! Ce troisième chapitre est donc soporifique, la faute à des protagonistes toujours aussi peu attachants. A l'image de son héroïne principale, donc, Alice, interprétée par une Milla Jovovitch guerrière mais également inexpressive et monolithique.
Encore une fois, ce troisième opus reste supérieur à ses modèles. Mais personnellement, je le considère comme un petit navet, même si j'ai vu bien pire en la matière.

Note: 06/20
Note naveteuse: 11/20

 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines