Genre: fantastique
Année: 2009
Durée: 1H30
L'histoire: Après la mort de son grand-père, Sangoku rencontre maître Roshi, un expert en arts martiaux, qui révèle le secret des dragonballs. Sangoku est investi d'une mission: retrouver toutes les boules de cristal avant son ennemi le plus cruel, Piccolo.
La critique d'Alice In Oliver:
Adapter le manga d'Akira Toriyama n'est pas une mince affaire, d'autant plus que Dragon Ball s'étale sur plus de 40 volumes.
La série animée sera par ailleurs divisée en plusieurs chapitres: de l'époque Dragon Ball à Dragon Ball Z.
Pourtant, James Wong décide de se lancer dans l'aventure. Stephen Chow est également à la production.
Ce qui laisse présager d'une adaptation de qualité, Stephen Chow ayant réalisé Shaolin Soccer et Crazy Kung-Fu, des films sympathiques, originaux et bourrés d'humour. Malheureusement, le titre de cette adaptation, donc, Dragonball Evolution, ne plaide guère en sa faveur.
En résumé, le film a pour but de s'adresser à un public occidental. De ce fait, vous pouvez oublier l'univers créé et imaginé par Akira Toriyama.
Certes, vu la richesse du manga original, impossible de respecter l'histoire ligne par ligne. Hélas, le film dénature totalement le matériau d'origine.
Entre San Goku interprété par un américain (Justin Chawin), des effets visuels grotesques et des séquences de baston totalement à côté de la plaque, Dragonball Evolution frappe très fort, mais dans le mauvais sens du terme.
A tel point que l'on finirait presque par oublier le nanar réalisé en 1991 (Dragon Ball The Magic Begins) ! C'est dire la médiocrité de ce blockbuster typiquement hollywoodien et terriblement formaté.
En résumé, il ne reste plus rien ou presque du manga original, si ce n'est quelques personnages connus du grand public, la quête des sept boules de cristal, le méchant de service (Piccolo) et quelques boules de feu pour pallier à un certain ennui. A cela, rajoutez des acteurs hors sujet et vous obtenez une production grotesque et insipide, indigne du matériel de base.
On saluera la contre performance de Justin Chatwin, inexpressif, monolithique et au regard de bénêt du village.
Bref, inutile de s'attarder plus longtemps sur cette purge.
Note: non, pas question !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble