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Beatriz Preciado à Barcelona

Publié le 09 décembre 2011 par Cardigan @onlyapartmentsF

Les 15, et 16 Décembre prochain, le musée d’Art Contemporain de Barcelone ouvrira ses portes à un débat, à une réflexion sur le modèle néolibérale, et sa pénétration dans le monde privé avec un séminaire intitulé sur le crédit, l’auto-estime, et le partage : Introduction à la condition néolibérale dans lequel participera Michel Feher. Le débat sera modéré par la philosophe Beatriz Preciado.

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Le MACBA poursuit sur sa ligne d’archéologie de langage, de représentation bio-politique, ainsi que de carte des conflits sociaux émergents, en cherchant à concentrer le raisonnement de certains intellectuels autour de thème sensible dans l’agenda public comme est la crise du néolibéralisme.

Depuis le 18ème siècle, les économistes, et le pouvoir ont toujours avancé ensemble. Le philosophe social de cette époque, Adam Smith observait les relations entre les êtres humains. Il associait son concept d’échanges à celui de valeurs économiques dans les transactions, soutenant que la richesse provenait du travail et que celle-ci avait une fonction dans la création, et l’accumulation de la richesse créant le premier travail scientifique sur les facteurs dynamisant l’économie.

A partir de cette date, l’économie a toujours servie à justifier l’accumulation de richesse, et d’exploitation sur la base du travail précaire. En dépit de la construction d’une ordonnance économique opprimant la liberté humaine, et le droit à une vie heureuse, il existe des segments se développant marginalement permettant d’améliorer les systèmes d’échanges entre humains. Cette reproduction se donne de manière virtuose dans l’échange des affectés à la sphère intime, un lieu qui est organisé grâce à l’échange ou il n’existe aucun intérêt. Au contraire le concept de complémentarité entre paires permet un échange affectif qui est le substrat d’une société basée sur l’équité totale.

C’est sur ce thème complexe que se centre le sujet de ce débat, que Michel Feher,exposera. Il est l’auteur de Powerless by Design: The Age of the International Community (2000) et co-éditeur de Nongovernmental Politics (2007), avec Gaëlle Krikorian, et Yates McKee. Ses thèses sont aujourd’hui une révolution théorique, parce il commence son raisonnement de la base que tout se transforme de l’intérieur. Sa critique à la gauche qui aspire à un capitalisme humain, comme ceux qui veulent faire disparaître le capitalisme, se base su le fait que chacun cherche des changements à partir d’une position externe, sans rentrer dans les espaces internes.

Feher défie le néolibéralisme à partir de son berceau, en utilisant un parallélisme avec le mouvement féministe et ses conquêtes défiant la pensée hégémonique avec la même argumentation qui générait sa domination mais en le déconstruisant pour décoloniser, et réinventer son propre style de vie, incluant à tous ceux qui ont opté pour une sexualité libre. Feher assure que les transformations de la femme, et la place de la femme dans l’espace public ont permis des changements sociaux, économiques, et politiques.


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