C’est vrai ça, pourquoi ? Ces plaques ne sont pas taillées dans le granit ou le charbon à ce que j’en sais ! Pourtant, la gestion de l’immatriculation des véhicules fut en premier lieu confiée au Service des Mines. Cette institution du XVIII ème siècle avait pour but premier de réguler le trafic des objets roulants (chariots) au coeur des mines exploitées et d’en assurer ainsi la sécurité. Et par voie de conséquence, cette institution répertoriait ce fameux matériel roulant. Au XIX ème siècle, des chariots plus imposants (les trains) furent eux aussi soumis au bon vouloir et à la réglementation du Service des Mines.
Au début du siècle dernier, la faible fréquentation des automobiles fraichement nées sur les (mauvaises) routes françaises ne semblait pas une somme importante de travail de consignation et d’immatriculation. On décida donc que ce serait au Service des Mines, saturé d’employés essayant d’exploser leur score au Solitaire à longueur de journées qu’incomberait la tâche de gérer ces nouveaux quatre roues. L’histoire à démontré que le service fut rapidement débordé de travail. Néanmoins, même si ce service n’existe plus depuis 2004, l’expression « passer aux mines » lorsqu’il s’agit de faire immatriculer un véhicule perdure aujourd’hui (enfin, expression connue par les moins jeunes d’entre nous).
Bonne route !
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