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Gangoueus, Prix Amakpa 2011, catégorie Culture

Par Gangoueus @lareus
Gangoueus, Prix Amakpa 2011, catégorie CulturePour une fois, ce n'est pas un bouquin que je tiens mais plutôt un magnifique trophée made in Africa. Je me retrouve ce soir dans une posture un peu délicate à procéder à une auto-célébration. Mais, vous me connaissez, vous qui passez de temps en temps dans cette case pour, comme le dit une amie très chère, goûter aux livres, vous savez que ce n'est pas mon genre. Et faute de restitution sur le web, de cette belle rencontre organisée par les Amis de Toumaï, une association ambitieuse, brillant par un sens de l'organisation exceptionnelle, je vais laisser une trace, façon Gangoueus, sur le net.
Le rendez-vous était pour 19h15 dans le 13ème arrondissement de Paris, dans un coin qu'on ne maîtrisait pas trop. Apéro au programme. Le timing ne fut pas terrible à mon niveau. En plus, le temps de trouver une place pour garer ma tire dans le secteur des Salons de la MAS, et nous fûmes à juste titre priver de collation. Mais au moins, nous étions arrivés à temps pour la cérémonie qui débutait à 20h. Très belle salle. Tapis rouge. Les Prix AMAKPA 2011 organisés par les Amis de Toumaï récompensant des acteurs des diversités Afro en France dans les domaines respectifs de la culture, de l'économie ou de l'humanitaire furent lancés. Démarrage de la soirée avec Peeda Gospel avec un jeune homme dotée d'une voix surpuissante. Un peu trop d'ailleurs. On le comprendra à la fin en écoutant Peeda lui-même. Ensuite, Didier Bilé a ambiancé la salle avec le zouglou dont il fut l'un des initiateurs dans les années 90 sur les campus universitaires ivoiriens. Souvenirs, souvenirs... L'homme n'a pas perdu de sa superbe. Alternant entre le lubricité d'une femme en manque et le politiquement incorrect (mettre en scène Kadhafi). Du zouglou, quoi! Puis un défilé de mode intéressant avec des mannequins maîtrisant leur sujet, le port altier. Mention spéciale pour Franck Anon, créateur d'accessoires, chapeaux, sacs à main, qui a fait une émule à côté de moi. 
Quand vers 22h, l'annonce des prix va être faite, la grande salle est pleine. Pour la catégorie économie - Le site So & So de Mme Aïssata Tounkara :Rien que le design de ce site internet force le curieux à faire un détour du côté de la rue Etienne Marcel. Intéressant, très intéressant.
Pour la catégorie culture - Mon blog littéraire Chez Gangoueus.Gangoueus, Prix Amakpa 2011, catégorie CultureÉmotions, discours où on n'oublie d'évoquer l'essentiel, le soutien de ma belle, les rencontres littéraires parisiennes qui se meurent faute de rencontrer un public qui boycotte celles et ceux - romancier(e)s - qui cravachent pour raconter un passé, un présent et parfois un futur qui nous concernent.
Pour la catégorie Social : Mme Marie Ahin  pour son association AMA et développement qui a choisi de mobiliser tous moyens humains, matériels, techniques et financiers à sa disposition en faveur des catégories les plus défavorisées des pays de l’hémisphère sud. Crée en 2002, AMA & Développement  s’est fait connaître du grand public à travers des campagnes de soutien pour les enfants orphelins et déplacés de guerre en Côte d’Ivoire, opération réussie et suivie plus tard par une collecte de jouets. Aujourd’hui, AMA & Développement se bat pour mettre en place un système de parrainage en vue d’aider les enfants victimes ou orphelins du VIH/SIDA…
Gangoueus, Prix Amakpa 2011, catégorie Culture
Peeda a pris le relais pour terminer cette sympathique soirée par deux magnifiques chants de gospel, délivrant un très beau message sur la solitude et l'espérance.
Que dire donc après tout cela? Merci aux organisateurs pour l'excellence de leur travail, pour leur courage à définir ce qui correspond selon eux à un modèle de réussite. La question de la légitimité se pose naturellement ainsi que l'objectivité du choix. Mais encore une fois, la légitimité, elle s'impose, elle se prend. D'une certaine manière, je suis proche des Toumaï dans leur démarche. Définir mes propres lectures, en essayant m'extraire  des standards des grandes maisons d'édition pour plonger dans une littérature pas encore reconnue au niveau international (on attend toujours le Prix Nobel issu de l'Afrique francophone ou d'Haïti) et asseoir une légitimité. Choisir de récompenser qui on veut au lieu de ceux qu'on nous impose. 
Merci aux nombreux amis ayant fait le déplacement pour me soutenir. Merci  à mes parents pour avoir créé un cadre propice.  Merci pour ma femme et tout l'amour qu'elle me donne.
Merci à Dieu pour son don précieux à mon égard.
And the winner is... Gangoueus !

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