Encore une fois le partenariat entre universités et entreprises porte ses fruits. Aux Pays-Bas, l’Université de Technologique de Delft, dans la région de Rotterdam, vient de publier l’annonce de la mise en oeuvre d’une première éolienne de désalinisation, dont le principal avantage est le cout réduit par rapport aux fameuses usines, qui parfoit peuvent justifier l’installation de centrales nucléaires ! Dans le cas qui nous intéresse, l’éolienne active une pompe à haute pression qui pousse l’eau, à une pression de 60 bars, à travers une membrane qui sépare l’eau du sel, par osmose inverse. Cette techonologie, comme de nombreux exemples de technologies renouvelables, est adaptée aux petites communautés sans moyens : l’eau fraiche arrive toute seule et est certes plus facile à stocker que l’électricité qu’aurait fourni l’éolienne utilisée classiquement.
Robustesse
Il n’est pas anodin que le modèle d’éolienne utilisé pour monter les pompes de désalinisation soit inspiré des éoliennes d’irrigation : faible vitesse de rotation, solidité, permettent d’envisager une production de 5 à 10 m3 d’eau par jour, ce qui garantit une source fiable pour environ 500 habitants. Le premier prototype fonctionne en bordure de l’autoroute A13, près de Delft : il sera bientot démonté pour être envoyé, en situation réelle, sur l’île de Curaçao, dans les Caraïbes.